Le 1er janvier 2015 n’a pas simplement marqué la création de la Métropole de Lyon et sa scission avec le Nouveau Rhône. Ce dernier a transféré 65% de ses biens et/ou compétences. "Tout l’endettement de l’ancien Département a été réparti, dont les emprunts toxiques de Michel Mercier", souligne Jean-Jacques Lacroix, "ca a entrainé une dérive des finances, compte-tenu des taux d’intérêts importants que ces emprunts peuvent générer. Ils sont aujourd’hui à 22, 23, 24% !".
Ce lundi, les élus de la Métropole doivent décider si Gérard Collomb a le droit de négocier avec les banques pour obtenir de nouveaux taux pour ces emprunts structurés, dits toxiques. "Il y a une opacité assez importante. Ce qui est inquiétant, c’est que les délibérations que les conseillers métropolitains vont regarder aujourd’hui sur les négociations éventuelles contiennent des chiffres partiels", déplore Jean-Jacques Lacroix.
"Les banques sont d’accord pour renégocier les taux pour revenir à du fixe ou du variable aux indices très simples. Mais elles réclament une indemnité", prévient le membre du collectif.
Selon lui, "il faut poursuivre les actions en justice. Le tribunal de Nanterre a été saisi, il a déjà donné un certain nombre de jugements très favorables aux collectivités comme au Département de Seine-Saint-Denis. (…) On pense que les banques doivent être sanctionnées".
Il aimerait aussi que la Métropole "ne paye pas les intérêts usuraires qui sont autour de 20%. (…) Les contribuables en sortent perdants".
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.....ou sur décision de justice, nullité de ces intérêts et les banques avaleront leurs arrogances en la matière !!
Signaler RépondreLes surcoûts liés aux emprunts toxiques sont dûs : il s'agit de contrats réguliers entre partenaires avertis (banques et collectivités locales).
Signaler RépondreIls seront donc payés
- soit par le contribuable local : ça lui apprendra à élire des incompétents
- soit par le contribuable national : ça fait moins mal, mais les plus "vertueux" paieront pour les autres