L’ancien entraîneur reste marqué par sa moitié de saison catastrophique, marqué par des résultats indignes d’un deuxième de Ligue 1 en titre, renforcé durant l’été.
"Ce sont toujours des moments difficiles qui font partie de la vie d’un coach. Maintenant ca va, j’ai passé le cap", a indiqué Fournier à Eric Carrière dans le cadre de l’émission J+1 sur Canal +.
"Je pense que la chute est venue suite au match perdu contre la Gantoise chez nous. Derrière, j’ai pas su avoir les ressorts pour redonner une dynamique à l’équipe. C’est vrai que la blessure de Nabil (Fekir ndlr) a été une cassure", analyse-t-il encore.
Selon l’ancien entraîneur de Reims, des mesures drastiques auraient été prises s’il avait pu conserver son poste. Et notamment un durcissement de son management.
"Certains joueurs étaient moins à l’écoute, voulaient un changement d’entraineur pour des raisons personnelles. (…) L’intégration des nouveaux n’a pas été simple. Ceux qui étaient déjà là sont pour la plupart dans leur ville, ils ont leurs amis, ils ne ressentent pas le besoin d’aller vers les autres", regrette-t-il.
Peu loquace sur son remplaçant Bruno Genesio, Hubert Fournier explique qu’il "y a un désir commun d’arriver à un terrain d’entente qui nous permette de sortir vers le haut" avec l’OL. "On ne souhaite pas aller devant des juridictions pour étaler nos problèmes".
"Je ne pense pas avoir fait le tour de la France, il y a des choses à faire", conclut Hubert Fournier, questionné sur son avenir.