Mais déjà dans la matinée un groupe de 300 lycéens et étudiants s'est formé pour rejoindre l'université Lyon 3.
A noter que le lycée Ampère à Lyon et le campus des quais de Lyon 2 ont été bloqués.
L'université a d'ailleurs annoncé que les absences dans l'après midi ne seraient pas comptabilisées.
"Une minorité active d'étudiants (au départ une vingtaine), a décidé et "voté" le blocage du campus Berges du Rhône, et a procédé tôt ce matin à l'obstruction de toutes les portes de ce campus en utilisant matériaux des chantiers alentours, poubelles du quartier, chaînes et cadenas. Afin d'éviter des affrontements physiques toujours possibles entre étudiants, nous avons décidé de ne pas contrarier le blocage mais avons organisé la prise de poste de nos personnels. Dans l'immédiat, il est techniquement difficile de débloquer afin de laisser entrer nos étudiants. La Présidence avisera après avoir consulté les doyens et directeurs d'UFR concernés pour envisager une réouverture en début d'après midi.
D'ores et déjà, la non comptabilisation des absences des étudiants a été réaffirmée pour les cours de cet après midi, et sera de fait appliquée pour les cours de ce matin.
Nous condamnons et regrettons donc vivement ce blocage alors que nous avions veillé à réunir les conditions de dialogue et de démocratie dans notre établissement : absences étudiantes non comptabilisées lors des manifestations, mise à disposition d’espaces pour permettre la tenue d’AG et de réunion d’information, respect des modalités d’expression démocratique, tenue d’une réunion-débat sur le texte de loi, etc.
Par ces engagements, renouvelés dernièrement auprès de la communauté universitaire, nous avons respecté le droit des étudiants : droit de réunion, droit d’affichage, droit d’expression et de critique (voir notre communiqué du 22 mars). Nous ne pouvons cautionner les méthodes utilisées qui entravent dangereusement notre liberté d’étudier, de travailler et d’exprimer nos aspirations", a réagi le président de Lyon 2 Jean-Luc Mayaud dans un communiqué.
Dernière minute : les absences à partir de midi ne seront pas comptabilisées ce jeudi 31 mars
— Université Lyon 2 (@univ_lyon2) March 31, 2016
Actuellement,il y a rien pour eux ,le chômage de masse est voulu .pole emploi une machine qui ne sert à rien ,stages,formations ,tout est bidon.avec l'ouverture de l'Europe (des capitaux) ,la France comme d'autres pays à perdus ses emploi et son âme.l'industrie ,est parti dans les pays où la main d'œuvre est presque gratuite.les artisans ,commerçants,arrivent à peine à se sortir un salaire pour la moitié.la classe moyenne ,étouffé par les cotisations et impôts qui ne cessent d'augmenter,consomme bien moins et différemment.alors ,je dis oui,feignant ou pas les jeunes n'ont plus rien a perdre. Les multinationales sont les seules à profiter de cette situation. En cassant ,le code du travail,et les salaires elles pourront recruter sur place ,les esclaves de demain,pour le bonheur de ses actionnaires insatiables et inhumains.
Signaler RépondreDes petits merdeux qui se mettent en grève alors qu'ils n'ont jamais travaillé !!! Qui aura envie de les embaucher ? On peut se le demander !
Signaler RépondreLa mauvaise foi ,c'est toi ,"sort de ce corp" gattaz!
Signaler Répondrevous avez malheureusement fait le bon diagnostic mais en France,on réagit comme durant les 30 glorieuses sans avoir vu arrivé les 30 piteuses et la nouvelle révolution économique des technologies modernes qui doivent faire repenser tout le code du travail (intelligence artificielle ,l'ubérisation,NTIC...)
Signaler RépondrePour maintenir des droits ou améliorer le social , il faut qu'il y ait richesse créée à partager mais on a la fâcheuse tendance de mettre la charrue avant les bœufs colportées par les syndicats,médias,politiques et témoins influents de l'ex économie
Je pense que les jeunes, étudiants ou non, sont manipulés par les vieux croutons conservateurs du pluri-syndicalisme français, ces multiples et faibles syndicats qui font de la surenchère, et se font de la concurrence, sur des slogans populistes déconnectés du réel. Madame El Komri n'est pas une idiote et son projet était là pour libérer l'embauche : je prends une comparaison simpliste : si on veut que s' introduise et s'écoule un fluide dans un conduit bouché à la sortie, il convient d'enlever en premier lieu le bouchon. C'est à dire pour l'emploi tout ce qui bloque l'embauche , la sortie par la facilité de licencier. Mais ça on ne veut pas en entendre parler. Longue vie au chômage avec nos syndicats fixistes et passéistes! !
Signaler Répondre"Une minorité active d'étudiants (au départ une vingtaine), a décidé et "voté" le blocage du campus"
Signaler RépondreLes étudiants gauchistes et la démocratie, ça fait deux.