"L’étendard de la French Tech s’est élevé de manière remarquable", affirme fièrement son président Patrick Bertrand. Tandis que l’objectif premier était de labelliser 100 start-ups, ce sont plus de 150 entreprises innovantes qui ont été accélérées, avec 15 millions d’euros levés en amorçage via BPI France. En 2015, 350 start-ups ont également été incubées.
La déléguée générale de Lyon French Tech Virginie Delplanque confirme cette tendance : "c’est une année très satisfaisante". 50 bourses ont été attribuées pour un montant total d’un million d’euros. La profession n’est pas en reste, puisque 50 000 emplois ont été développés dans le numérique dans la région.
Mais le label ne s’arrête pas aux frontières françaises et veut avoir une présence importante à l’étranger. "Attirer les talents à Lyon", c’est le but que s’est notamment fixé Virginie Delplanque. Depuis juin 2015, des délégations à l’étranger ont vu le jour en Chine, en Israël, au Canada ou encore aux États-Unis. Pour Lyon French Tech, il est donc primordial d’avoir de "nombreux échanges avec des acteurs dans le monde entier". Des entreprises internationales se sont même implantées à Lyon, telles qu’Ubisoft ou Kiss Kiss Bank Bank.
Bertrand Girin, fondateur de la start-up Réputation VIP, symbolise un exemple de réussite pour Lyon Tech. Son entreprise crée des algorithmes et permet aux marques et à ses dirigeants de remettre de l’ordre dans l’information qu’ils veulent afficher sur Google. "Lyon French Tech a permis d’agrandir la visibilité de la start-up. Notre chiffre d’affaire à l’étranger est de 25%. De plus il y a quatre ans nous étions deux, aujourd’hui nous sommes 45".
A l’horizon 2016-2017, les projets du label s’orientent notamment vers la condition féminine. La déléguée générale soutient que "l’augmentation de la représentation des femmes dans les domaines Tech est très importante". De plus, le lieu Totem où 3000 m2 seront dédiés à 50 start-ups verra le jour à Confluence dans la Halle Girard en octobre 2017.