Si le prêtre avait déjà été la cible de soupçons en 2006, l’affaire avait finalement été classée quelques mois plus tard. Ce sont de nouveaux témoignages portés récemment à la connaissance de la justice qui aurait entrainé la réouverture de l’enquête.
Dans un premier temps, le père David regrette d’être "associé à torté à l’affaire de pédophilie qui touche actuellement le Diocèse de Lyon et "qui cause un mal terrible aux victimes".
Ce dernier explique ensuite que "la seule enquête dont il a pu faire l’objet concernait une plainte déposée en 2006 par une jeune femme pour des faits qui se seraient déroulés alors qu’il n’était pas encore prêtre" : "Dans ce cadre, j’ai accepté à l’époque une confrontation avec cette jeune femme devant un officier de police, confrontation à l’issue de laquelle la plainte a été classée sans suite. Ce qui signifie qu’aucune charge n’a été retenu contre moi. Depuis, et jusqu’à ce jour, aucune autre convocation ne m’a été adressée par la justice", se défend le prêtre.
Le père D dit également "condamner les actes infâmes qui ont fait souffrir des enfants et des vies entières, qu'ils soient commis par des prêtres ou par n'importe qui que ce soit".