Durant deux jours, la Cité Internationale accueille le SIdO, une deuxième édition après le succès de la première en 2015. Le Showroom de l’Internet des Objets est un salon professionnel pour promouvoir les objets connectés. "Si les entreprises veulent gagner en compétitivité, elles doivent effectuer cette transition, cette transformation en imaginant de nouveaux business-model et des services à forte valeur ajoutée", indiquent les organisatrices, précisant qu’il s’agit pour les entreprises à la fois d’une "vision à long terme mais aussi court-termiste".
"Le SIdO a pour but de fédérer tous les acteurs qui aident à faire l’internet des objets et permettre aux entreprises d’appréhender toutes ces nouvelles problématiques, de rencontrer de nouveaux partenaires technologiques et d’appréhender tous ces enjeux", indique Paola Jesson.
Les objets connectés, c’est un monde de plus en plus vaste. "On s’adresse à tous les secteurs, loisirs, bien-être et pourquoi pas l’armement. L’idée du SIdO, c’est de permettre aux secteurs moins développés de s’inspirer de ce qui marche ailleurs".
Les objets connectés peuvent comporter encore des dérives et faire peur au consommateur. Les organisatrices en sont conscientes : "le consommateur doit être éduqué, rassuré, mis en confiance par les marques et les entreprises. Il y a des verrous psychologiques à lever rapidement".
Pour créer ce salon qui a vocation un jour à devenir l’équivalent en Europe du CES de Las Vegas, le choix de Lyon n’a finalement pas été trop compliqué à faire pour Paola Jesson et Stéphanie Gibert, qui souligne "l’écosystème numérique très fort de la région".
Réservé aux professionnels, le SidO pourrait un jour être décliné sur un nouvel évènement plus grand public.
Enfin, Emmanuel Macron est invité depuis l’an dernier. Les organisatrices ne désespèrent pas que le ministre de l’Economie puisse se libérer un jour. "Il est sensibilisé à notre évènement".
Ca Jazz à Lyon est à retrouver tous les matins à 8h10 sur Jazz Radio 97.3 et en podcast sur LyonMag.com