Pour l’occasion, 25 étudiants en médecine de l’université Claude Bernard de Lyon 1 participeront à un exercice de simulation afin de se former aux gestes de "primo-intervention sur des blessés de guerre ou d’attentat". L’objectif est de mettre en pratique ce que les jeunes abordent dans leurs cours de la 3e à la 5e année, et ce, encadrés par le Service de Santé des Armées (SSA). Tous les étudiants lyonnais de la santé sont conviés à assister à cette formation de l’Unité d’enseignement optionnelle de défense et de sécurité de 11 heures à 17 heures.
La journée se déroulera sous la forme de plusieurs ateliers dynamiques ou visuels. Au programme, des scénarii mis en place, joués par de vrais comédiens. Dans un premier atelier, les apprentis docteurs devront simuler les soins de victimes touchées par balle ou engins explosifs. Dans un autre, ils s’initieront à la pose de garrots dans des conditions de vrais militaires. Un autre encore leur fera découvrir les tenues de protections à revêtir en cas de potentiels risques nucléaires, radiologiques ou biologiques.
L’action sera supervisée par le commandant Géraldine, qui pense qu’il est "essentiel que les étudiants en médecine puissent bénéficier de l’expertise des soignants militaires, notamment sur les blessures hémorragiques qui représentent 50% des décès évitables". Ce réserviste du service de santé des armées de l’Hôpital Desgenettes est également maître de conférences à l’Université Claude Bernard de Lyon 1.