En appel ce mardi, l'ex-leader nationaliste, président de l'Oeuvre française aujourd'hui dissoute, a été condamné à la même peine.
Il était poursuivi par Jean-François Carenco, ancien préfet du Rhône, pour injures publiques envers un dépositaire de l'autorité par voie électronique. Car Yvan Benedetti avait écrit un article en mars 2015 sur le site de Jeune Nation dans lequel il comparaît Jean-François Carenco à "un agent de l'anti-France" et relevait "sa servile obéissance aux ordres d'Israël".
Les deux hommes se détestaient cordialement. Ils étaient opposés bien sûr sur le terrain, lorsque Jean-François Carenco prenait la décision d'annuler des évènements organisés par les nationalistes. Mais aussi sur le terrain électoral, lorsque la liste d'Yvan Benedetti aux municipales de Vénissieux en 2014 avait été invalidée.