Ces trois personnes, qui accusent le prêtre de les avoir abusées sexuellement à la fin des années 70, ont été auditionnées.
Si les faits qu’ils dénoncent sont prescrits pour la justice civile, il pourrait y avoir un procès canonique. Pour cela, un signalement doit être fait au Vatican. Ensuite, "la congrégation de la doctrine de la foi au Vatican décidera alors, en fonction des disponibilités de chacun et de la gravité des faits, si cette affaire doit être traitée à Lyon ou à Rome", selon le vicaire judiciaire de Lyon, Nicolas de Boccard, cité par 20 Minutes. Le père Preynat pourrait alors être révoqué et réduit à l’état de laïc.
Mais cela prendra du temps, car le procès canonique ne pourrait intervenir qu’une fois la procédure civile terminée. D’autres victimes pourraient saisir le tribunal ecclésiastique dans les prochaines semaines.
Tout est bon tant qu'on ne touche pas l'institution.
Signaler RépondreUne conduite exemplaire pendant 25 ans ne justifie pas qu'on ferme les yeux sur un passé abominable.
Signaler RépondreEt quand bien même, il faudra qu'il prouve qu'il a effectivement été irréprochable depuis cette époque. Le procès ecclésiastique lui donnera donc l'occasion de s'expliquer et de reconnaitre ses erreurs.
Pourquoi vous en prendre systématiquement aux victimes, alors que d'une part c'est bien ce prêtre qui de sa propre initiative à violé des enfants.
Signaler RépondreEt que d'autres part c'est la hiérarchie catholique qui a tout fait pour laissé ces affaires sous silence.
La vérité vous dérange t-elle à ce point?
L'un n'empêcherait pas l'autre : ils peuvent être reconnues victimes par l'Eglise sans pour autant viser à révoquer ce prêtre qui, en 25 ans, a pu aussi faire du chemin. Peut-on réduire une personne humaine à ce qu'il a fait surtout 25 avant ?
Signaler RépondreD'un côté il est tout à fait compréhensible de donner aux victimes leur statut de victime, de l'autre ne serait-il pas aussi compréhensible de tenir compte du chemin parcouru par l'ancien criminel ?
Pourquoi n'avoir rien osé dire pendant 20 ans? Le Monde l'a très bien expliqué la semaine dernière: "La crainte et le respect du pre?tre, autorite? morale et de confiance. La honte de soi. L’incapacite? des enfants a? parler aux parents. L’incre?dulite? des parents si d’aventure les enfants parlent. Leur respect de l’Eglise. Le refus de voir qu’ils ont failli dans leur ro?le protecteur. La culpabilite?, le de?ni, la minimisation des faits. La peur de faire scandale et de s’opposer au dioce?se. La ge?ne de s’attirer les foudres de la communaute? paroissiale. Et, au bout de la chai?ne, la protection de l’institution par ses gardiens. Bref, un me?canisme de responsabilite? collective. Le me?me que montre le film Spotlight, qui relate les re?ve?lations fracassantes du Boston Globe, au de?but des anne?es 2000, sur les crimes pe?dophiles de centaines de pre?tres et le puissant syste?me d’omerta pour les couvrir. Spotlight, consacre? meilleur film de l’anne?e 2016 aux Oscars."
Signaler RépondreL'idée qu'il fasse plusieurs dizaines d'année après avoir tenté d'oublier, pour trouver le courage de porter plainte ne vous effleure visiblement pas.
Signaler RépondreLa seule chose qui vous touche c'est qu'on puisse attaquer votre église et ses travers, que votre aveuglement refusera toujours d'admettre.
Des victimes qui se déclarent maintenant alors qu'elles auraient pu le faire pendant 20 ans, de 18 à 38 ans!
Signaler RépondreJ'ai su qu'une d'elles a demandé à être marié...par le Père PREYNAT!
J'ai bien peur que nous soyons dans la configuration du "Triangle de Karpann" ("Sauveur"-"Victime"-"Persécuteur") autrement connu sous le nom de "Triangle....Diabolique"...
Ces victimes crient-elles "Justice" ou "Vengeance"?
A chacun de se faire une idée...
Ah bon!
Signaler RépondreN'est-ce pas un peu comme la loi du quartier qui prime sur la loi commune, la loi du village corse qui prévaut sur celle de la République ou la loi des terroristes qui, au nom d'Allah, s'affranchit de la loi des Hommes.
L'Eglise serait en quelque sorte une zone de non droit...
Peut être tout simplement la reconnaissance par l'église de leurs statut de victime.
Signaler RépondrePourra-t-on expliquer quel bien retireront les victimes de la réduction de ce prêtre à l état laic après qu il se soit amandé pendant 25 ans ?
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