Au 21 rue d’Algérie dans le 1er arrondissement de Lyon se situe un local dont beaucoup de Lyonnais ignorent l’existence : le bureau historique d’Edouard Herriot, maire de Lyon de 1905 et 1940 et 1945 à 1957. "Le cabinet est dans son jus, avec les boiseries d’époque, le vrai bureau d’Edouard Herriot, des effets personnels comme ses pipes, et ce qu’il reste de ses archives politiques".
Des problèmes se posent d’ailleurs, "la plupart des archives a disparu, une partie serait dans des caves dans le Beaujolais. Je souhaiterai qu’elles nous soient restituées pour qu’on les répertorie. On pourrait en faire don au musée Gadagne et aux archives nationales", précise Patrice Schoendorff, qui espère aussi le retour du fauteuil d’Edouard Herriot, qui s’est volatilisé.
Le local pourrait disparaitre car la régie Carré d’Or "nous a expliqué que nous devions plier bagage. Il avait été vendu en 2012 et le propriétaire a décidé de rénover. Il nous demande de partir ou de payer 4000 euros par mois, contre 400 actuellement".
Un courrier a été envoyé à Gérard Collomb en début de semaine. "Nous lui demandons d’intervenir auprès de la ministre de la Culture pour que le local soit préempté. Et qu’il nous aide à récupérer les archives et le fauteuil".
Le bureau pourrait "devenir un lieu de mémoire autour de la figure d’Edouard Herriot".
Quant au Parti Radical que Patrice Schoendorff préside depuis peu, il se remet en ordre de bataille. "Le parti était en administration provisoire pendant un an, en sommeil. Aujourd’hui, il faut que nous reprenions tout notre espace au sein de la famille centriste. A Lyon, les radicaux représentent 45% des adhérents de l’UDI".
Et Patrice Schoendorff de conclure sur la promesse de présenter des listes aux élections législatives de 2017 dans toutes les circonscriptions de la Métropole de Lyon.
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