Le magazine Liaisons sociales révélait au début du mois que des puces électroniques étaient installées sur les porte-badges des salariés sur le site de Gentilly en région parisienne et le campus Carteret à Gerland à Lyon.
"Les salariés se sentent géolocalisés au quotidien, (...) sous surveillance permanente", a réagi Pascal Lopez, délégué FO, pour 20 minutes. Sanofi serait autorisé par la Cnil, mais n'a jamais fourni la preuve au syndicat.
Selon le groupe pharmaceutique, les puces sont "anonymisées" et les porte-badges peuvent donc être échangés entre salariés. Le dispositif permettrait selon lui de "mesurer l’utilisation des espaces" : concrètement, de savoir si certaines salles sont peu utilisées ou si au contraire, les flux de salariés sont trop importants à certains endroits et à certaines heures.
Mais forcément, dans un contexte difficile, où les plans de licenciement se sont succédés ces dernières années, notamment à Lyon, les salariés réagissent assez mal à ce qu'ils considèrent comme un "flicage".
Ils ont qu'à quitter cette entreprise de fous.
Signaler RépondreA MARCY L'ÉTOILE il y a plus de dix ans que ma femme a un badge GEOLOCALISÉ. !!!!!!!
Signaler RépondrePour rentabiliser un salarié au maximum, lui interdire les WC et mètre une chaise pot a la place du siégé de bureau, Certainement que certain DRH un peu pompeux ont bien du y penser.
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