Depuis, l’ancien généticien de renom et directeur de recherche au CNRS de Lyon s’est fixé pour objectif de devenir juriste. En 2013, il s’était donc inscrit au Master 2 Droit de la propriété intellectuelle à l’Université Jean Moulin Lyon 3.
Une fois diplômé, le meurtrier ne s’arrête pas là. Il décroche le concours d’examen d’entrée au Centre régional de formation professionnelle des avocats (CRFPA) en novembre 2014 puis intègre l’Ecole des avocats de la région Rhône-Alpes (EDARA).
Selon le média suisse 24heures.ch, ce premier pas dans la profession pose un problème évident de « moralité et de déontologie ». Et ce notamment puisque pour entrer dans le métier, il ne faut pas "avoir été l’auteur de faits ayant donné lieu à condamnation pénale pour agissements contraires à l’honneur, à la probité ou aux bonnes mœurs". Une promesse appelée "le petit serment" chez les avocats et qui permet aux élèves d’intégrer, pour des stages, des cabinets d’avocats lors de la deuxième année.
Pour cette raison, début 2015, le Parquet général de Lyon a donc mis un terme aux rêves de Laurent Ségalat. Après avoir reçu la liste des élèves et reconnu la sulfureuse condamnation de l’homme de 52 ans, le Parquet s’est opposé au fait que l’ancien généticien prête petit serment.
Au final, et probablement avec l’avancée de l’enquête du journaliste de 24heures.ch, Laurent Ségalat n’est plus élève du CRFPA depuis le début de l’année. Une information confirmée par le président du conseil d’administration de l’école au média suisse.
ENCORE HEUREUX QU'IL Y EN A QUI SUIVENT. !!!!!!!
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