Selon le maire de Grenoble, Eric Piolle, les enjeux financiers sont trop élevés et ne bénéficieront pas à l’agglomération et aux grenoblois. Le département de l'Isère, la métropole et la ville de Grenoble devaient pourtant apporter 140 millions d’euros au projet. Ce désengagement pourrait marquer un coup de frein financier pour le Lyon-Turin.
A nuancer tout de même car cette somme ne représente qu’une goutte d’eau en comparaison avec le coût estimé de la liaison ferroviaire qui s’élève à 26 milliards. Dans un communiqué, Europe Ecologie Les Verts a déjà apporté son soutien à la décision d’Eric Piolle. Les Verts espèrent que d’autres collectivités territoriales d’Auvergne Rhône-Alpes suivront de même.
Les grenoblois ont voulu EELV aux commandes... qu'ils s'en arrangent maintenant
Signaler RépondreEn tout cas, tout cela est très bon pour le développement de Lyon ! Venez chez nous, pas de souci !
Toute proportion gardée, Lyon est à Grenoble ce que l'Angleterre est à la France
très bonne chose , ce TGV qui ne sert à rien puisque les suisses viennent d'ouvrir leur voie et que tous pays transitants avant par la france vont passer par la suisse.....................un FIASCO annoncé
Signaler RépondreLa mairie écolo-marxiste grenobloise omet le principal :
Signaler Répondre1. Le tunnel est financé par l'europe et les états et non par les collectivités locales.
Ce qui intéresse les rhône alpins puisque ce sont ces travaux qui vont commencer en 2017
2. Par ailleurs c'est le plus essentiel concernant les accès du tunnel, seule la commune de grenoble s'est retirée. La métropole grenobloise soutient le projet.
Or c'est la métropole grenobloise qui tient réellement les cordes de la bourse.
Eric Piolle a encore brassé du vent comme à son habitude.
Bon exemple pour l'A45.
Signaler RépondreAurons nous le courage d'abandonner cette idée stupide ?
Excellente initiative qui n'était pas facile à prendre, du fait des diverses pressions. Cela va ravir nos amis contribuables grenoblois.
Signaler RépondrePour info, voici des déclarations de Jérôme Safar, (président du groupe Rassemblement de gauche et de progrès) à propos de la gestion du Maire "écolo" de Grenoble :
Signaler Répondre"Manque de transparence, annonces privilégiant la presse, absence de réelle concertation sur les dossiers… « En deux ans, nous sommes passés de “l’exemplarité démocratique” à la discrétion démocratique », persifle Jérôme Safar. Mais pas seulement. L’élu relève le passage « du souffle nouveau à l’absence de prospective et de ligne claire ». Signe, selon lui, d’un manque cruel de vision à moyen terme. Bref, l’élu en est convaincu, il l’aura d’ailleurs répété à l’envi, « le discours municipal se heurte à la réalité face à laquelle la panne est avérée ».
Et d’asséner : « Lorsqu’il n’y a plus rien à dire, c’est l’arrogance, le mépris, les moqueries, l’insulte le cynisme qui prennent le relais. »
Une attitude qui prend un sens tout particulier au cours des commissions municipales, qualifiées par le groupe de chambres d’enregistrement. Tout au moins celles où les oppositions sont représentées, ce qui n’est pas toujours le cas.
« Nous sommes tout de même dans une ville où la droite ne siège plus en commission d’appels d’offres, ne siège pas au comité d’avis culture… C’est du jamais vu que des élus démissionnent d’une commission parce qu’ils ont le sentiment de ne servir à rien, même du temps où Alain Carignon menait sa ville et son conseil municipal à la “schlague”. » Le signe révélateur d’un dysfonctionnement majeur selon Jérôme Safar.
« On les connaît par cœur ! »
« Les Grenoblois, entre eux, pour rire, lorsqu’ils veulent expliquer à quelqu’un qu’ils ne feront pas quelque chose disent qu’ils vont le coconstruire », relate Jérôme Safar. « Ça nous fait tous rire, mais c’est dévastateur parce que ça veut dire qu’un terme qui avait du sens devient un élément de langage signifiant que l’on remet des décisions aux calendes grecques. »
Tout un symbole, selon l’élu : « Quand on dévoie une notion positive à ce point-là en deux ans, ça veut vraiment dire qu’il y a des choses graves, derrière ! »
« Quand nous disons “ras-le-bol, trop c’est trop !”, c’est parce que nous savons très bien ce qui est engagé, ici. Nous ne sommes pas à Grenoble dans un laboratoire démocratique mais dans un laboratoire politique ! », martèle-t-il.
Jérôme Safar croit bien reconnaître, dans le fameux tweet, l’ADN de l’extrême gauche qui se caractérise, selon lui, « par la violence verbale qui s’adresse à la personne, uniquement à la personne ». Pour le président de groupe, ce n’est pourtant pas faute d’avoir dénoncé cet ADN avant les municipales. « On les connaît par cœur ! Je dois reconnaître qu’avec talent ils ont su le masquer de façon remarquable. En particulier, en planquant Élisa Martin autant qu’ils pouvaient le faire. »