Le Bush Australien est désormais ouvert au public après de longs mois de travaux. Il s’agit d’un espace de 15 000m2 où la faune et la flore australienne ont été reconstituées pour pouvoir incorporer des plantes et de nouvelles espèces d’animaux. Des oiseaux qui vivent en Océanie (le Casoar à casque, le Cormoran pie, le Géopélie diamant, le Vanneau soldat, le Diamant à gouttelettes ou encore le Cacatoès nasique) ont été installés dans cette réserve australienne aux côtés de kangourous, wallabys et autruches.
"Le parc a entamé sa métamorphose, de nouveaux espaces vont être aménagés et rénovés jusqu’en 2020, le parc aura alors 50 ans. On espèce d’ailleurs doubler la fréquentation d’ici là", nous explique Emmanuel Visentin, directeur du Parc des Oiseaux.
L’établissement a également souhaité sensibiliser le public à l’environnement et à la science. Ainsi le parcours est parsemé d’indications et d’explications pour découvrir les secrets du monde des volatiles. L’objectif est d’apprendre tout en observant, d’ailleurs l’autre projet important pour la mutation du parc sera inauguré en juillet prochain. "Il s’agit d’un observatoire pour les visiteurs, une tour de 27 mètres de haut, unique au monde, qui permettra de regarder voler les oiseaux, un très beau spectacle", affirme Emmanuel Visentin.
L’ouverture du Bush Australien est la première pierre d’un ambitieux programme de développement, qui bouleversera en cinq ans le paysage du Parc des Oiseaux tout en respectant la nature. "Notre principal souci est de redonner aux oiseaux un environnement au plus proche de leur habitat naturel", précise le directeur. 5000 heures de travail ont été nécessaires à l'élaboration de ce nouvel espace qui a coûté 450 000 euros au Parc.
Avec 300 espèces différentes, le Parc des Oiseaux est un lieu emblématique en France. D’ici 2020, les équipes espèrent accueillir 450 espèces au total soit une réserve unique au monde.