Lors de débats à huis-clos, le cardinal Philippe Barbarin doit réunir pour la première fois les 600 prêtres du diocèse de Lyon depuis le début de l'affaire Preynat.
L'archevêque, lui-même visé par six plaintes de victimes pour non-dénonciation d'agressions sexuelles, entend prendre la parole sur les affaires de pédophilie et d'agressions sexuelles présumées.
Mais surtout énoncer les nouvelles mesures prises par le diocèse pour prévenir toute nouvelle affaire ou pour mieux accompagner les victimes.
L'association de victimes La Parole Libérée avait pris la peine d'écrire aux prêtres en amont de cette réunion privée. "Nous vous demandons de profiter de cette réunion pour initier un renouveau, faire de notre Eglise une institution engagée, bienveillante et référente morale, prête à assumer et à combattre ses erreurs avec honneur, dignité et responsabilité", avaient écrit les membres dans leur courrier.
Certains curés pourraient décider de boycotter la réunion d'Ecully pour soutenir les victimes. Une défiance également pour le cardinal Barbarin, qui a jusqu'à présent toujours été soutenu dans le diocèse par les fidèles et les hommes d'Eglise.
Quand on compare tous ces accoutrements, ce coûteux décorum ecclésiastique, et que l'on connait les coulisses... pas joli, joli !
Signaler Répondre"Des débats....... pour prévenir toute nouvelle affaire ou pour mieux accompagner les victimes...."
Signaler RépondreBien sur, mais à HUIT CLOS !!!!