Grâce au fond d’urgence de la Région Rhône-Alpes, l’association TGH avait pu se rendre sur les lieux quelques jours seulement après le tremblement de terre. Depuis, les humanitaires continuent leurs actions pour aider les habitants des trois villages de Kavrepalanchok. Ils aident à l’agriculture, au niveau de la réparation des infrastructures ou encore à la réhabilitation des réseaux d’eau potable et des latrines, dans les centres de santé et scolaire.
Le budget de l’association jusqu’en septembre 2016 s’élève à 1,3 millions d’euros, principalement financé par la Fondation France ainsi que la Région Rhône-Alpes.
Pour rappel, le Népal a connu une série de malchance dès le 25 avril 2015. "L’année a été très éprouvante pour la population : deux séismes, un blocus de plusieurs mois avec l’Inde, une mousson et un hiver sous abris temporaire", explique Thomas Boudant, chef de mission au Népal. En effet, après un premier tremblement de terre en avril, le pays avait connu une deuxième secousse le 12 mai. Près de 9 000 personnes avaient trouvé la mort et 2,8 millions de victimes s’étaient retrouvées sans abris.