Une mesure préventive pour permettre à l'enquête de se dérouler dans de bonnes conditions. Et pour également prendre le temps d'expliquer aux parents ce qui a bien pu se passer dans cette école de Saint-Cyr-le-Chatoux dans le Beaujolais.
L'instituteur de cette classe unique avait recommandé à ses 13 élèves de consulter durant les vacances un site éducatif. Mais certains liens renvoyaient sur des images pornographiques, comme l'a découvert à ses dépens un enfant le 14 avril.
Alertée, l'Education nationale a porté plainte contre X. Quant à l'instituteur, remplacé pour la rentrée, il a effacé les liens sur son site. Et a dévoilé sa défense aux enquêteurs lorsqu'il a été entendu comme témoin.
Selon lui, il n'avait pas vérifié les liens internet depuis plusieurs mois. Et il suspecte les sites vers lesquels il souhaitait renvoyer les élèves d'avoir fermé. Et qu'à la place, des sites interdits aux moins de 18 ans aient vu le jour, en récupérant les URL.
Les parents ne sont pas rassurés pour autant, ils se souviennent que l'instituteur en question avait fait l'objet d'une enquête pour corruption de mineur en 2011 car les boîtes mails qu'il avait créées pour les élèves recevaient des spams coquins. L'homme avait été blanchi.
L'historique de son disque dur nous en dira +. Mais pour l'instant il faut lui laisser le benefice du doute.
Signaler RépondreFormidable internet n'est-ce pas ? Comment est-il toujours possible d'accéder à ce genre de sites directement, d'où qu'on vienne, qui que l'on soit ? La loi doit stopper ces cochonneries. Et les juges punir ceux qui les utilisent avec des enfants, évidemment.
Signaler RépondreLa pornographie s' invite partout , il est frequent de trouver une page de site porno en cache sans avoir souhaiter la consulter .Il sera certainement difficile de prouver la mauvaise foie de cet instituteur.
Signaler Répondreencore un probleme avec l education nationale
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