L’association contre l’Extension et les Nuisances de l’Aéroport de Lyon se dit d’ailleurs "très confiante dans le résultat" de cette audience qui se déroulera à 15h au Palais Royal à Paris.
Le cahier des charges est pointé du doigt par l’ACENAS puisque ce dernier prévoit un doublement du trafic aérien à 20 millions de passagers et la création d’une plateforme de fret. Cette privatisation "risque de mettre l’aéroport à la portée des Chinois ou d’autres pays étrangers qui vont avoir la main mise sur l’infrastructure. On craint une explosion du bruit le jour et la nuit", explique la présidente de l’association, Evelyne Lavezzari.
Parmi les motifs invoqués par l’ACENAS de cette vente "illégale" : le délai trop faible pour une juste mise en concurrence, la clause de paysage qui prévoit après la vente l’impossibilité de modifier l’environnement législatif/réglementaire au nom de l’intérêt général, la santé ou l’environnement ou encore la non prise en compte des effeets néfastes connus des vols de nuit sur la santé des populations riveraines.
Le recours déposé le 6 avril étant un référé-suspension, le but est bien de stopper la privatisation annoncée de l’infrastructure. Si la décision n’allait pas dans le sens voulu, l’ACENAS, qui compte plus de 6 000 membres, entend aller plus loin. "On a un recours sur le fond avec des arguments qui seraient ensuite examinés par le tribunal. Ce n’est qu’une première étape", assure Evelyne Lavezzari.
Pour rappel, l’Etat a décidé de céder 60% des parts qu’il détient dans l’aéroport de Lyon Saint-Exupéry. Le futur acheteur sera connu d’ici l’été… si la procédure n’est pas suspendue d’ici là.
on pourrait vendre cela au Quatar ....avec l OL en prime!
Signaler RépondreSe dire "très confiant dans le résultat" d'un référé-suspension devant le Conseil d'État montre qu'on n'est pas un habitué des allées du Palais-Royal...
Signaler RépondreEt c'est une erreur de communication, car dans la grande majorité des cas, il n'y a pas suspension, quand bien même il devrait y avoir annulation... plus tard.