Le but est de renseigner les Français sur les risques qui les entourent. Alarmiste forcément, l'Atlas n'est pas tendre avec les trois plus grandes villes du pays. Et notamment Lyon.
La capitale des Gaules est première du classement des villes regroupant des sites sensibles ou contaminés. La faute aux trois sites Seveso de l'agglomération mais aussi au laboratoire P4 à Gerland qui renferme des virus mortels et dont la sécurité a récemment été ridiculisée par un SDF. Au total, l'Atlas recense 68 sites sensibles à Lyon, contre 52 à Marseille et 0 à Paris.
Concernant les déchets radioactifs, Lyon prend cette fois-ci la deuxième place du podium, à égalité avec Marseille. Les deux villes comptent 14 sites d'entreposage de déchets radioactifs, en provenance d'hôpitaux, de l'industrie, de centre de recherche. Sans oublier que la centrale du Bugey n'est qu'à 30 kilomètres de là.
Paris est largement en tête avec 35 sites de ce type recensés.
Enfin, la pollution aux particules fines n'est pas plus forte à Paris. Loin de là. La capitale est même troisième selon l'Atlas avec une concentration moyenne de 27 µg/m3 .
Marseille est première avec 31,8 µg/m3 et donc Lyon est deuxième. Entre Rhône et Saône, on respire en moyenne une concentration de particules fines de 29,5 µg/m3 , au-dessus des recommandations de l'OMS.
En combinant ces trois paramètres, et pour répondre à la question que se pose Le Parisien ce mardi matin, Lyon a le profil de la ville la plus polluée de France.