Ce mercredi, Christophe Guilloteau lance sa tournée des 13 cantons du Rhône. Jusqu’à fin juin, il interviendra aux côtés d’élus pour évoquer ses actions, un an après son élection. "On s’était engagé à aller devant les habitants pour leur expliquer ce que l’on a trouvé, notre nouvelle vision et le fonctionnement du département".
Selon le président, "il n’y a pas une collectivité en France qui a autant bougé en un an que le Rhône".
A ces réunions, Christophe Guilloteau s’attend à voir tous types de populations. "On aura des râleurs. Et c’est très bien, qu’ils viennent", souligne le député LR, qui préconise un "moment démocratique".
Il pourra évidemment évoquer la sortie des emprunts toxiques, une solution pour laquelle le Département devra mettre la main au portefeuille. "Maintenant on va pouvoir vivre sereinement", se réjouit le président qui révèle que ses équipes sont "en train de calculer ce qu’ont coûté au total les emprunts toxiques. Ca a coûté une somme colossale, déraisonnable". Selon lui, la somme d’un milliard d’euros avancée par l’association de contribuables Canol est "farfelue", mais il l’invite à "aller au procès à notre place".
Discret sur Michel Mercier, qui avait contracté ces emprunts, Christophe Guilloteau estime qu’il n’a pas "à pardonner. Il y a eu Michel Mercier mais aussi Danielle Chuzeville qui pendant deux ans et demi aurait pu engager une sortie. Il ne faut pas regarder dans le rétroviseur".
Christophe Guilloteau veut désormais se concentrer sur "la réforme du fonctionnement interne" de la collectivité locale.
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