Selon un rapport délivré au journal Le Progrès, la Direction générale des finances publiques d’Auvergne-Rhône-Alpes préconise un remaniement des tarifs afin de se laisser une marge de progression d’investissement, pour le moment insuffisante pour assurer au musée un avenir sur long terme. L'entrée est pourtant déjà à 10 euros, soit le plus haut tarif de Lyon.
Une coopération avec de grandes institutions qui agiraient en tant que mécène est aussi proposée. Aujourd’hui, tous les regards sont orientés vers le musée du Louvre. Le préfet du Rhône devrait révéler prochainement le nom du médiateur de la dernière chance.
Le rapport stipule que le musée, accueillant entre 50 000 et 70 000 visiteurs par an, a vu son coût s’élever cette année à 15 millions d’euros selon l’administration, contre 10 millions en 2010.
La CCI métropolitaine en charge d’une grande partie du financement du musée, ne suffit plus à subvenir aux besoins économiques nécessaires à sa survie. Car de son côté, la chambre consulaire est elle aussi fragile depuis que l’Etat puise dans ses ressources. Une structure en danger dont le mécénat reste le dernier espoir.