L'ancien numéro 2 de la PJ a plusieurs fois reconnu avoir fait des erreurs, expliquant avoir été victime d'un piège et d'une manipulation de Gilles Bénichou et de son cousin Stéphane Alzraa.
Après avoir évoqué les relations que pouvaient entretenir l'ex-flic et ses indics, le tribunal correctionnel de Paris évoquera dès ce lundi les avantages en nature et autres cadeaux dont bénéficiait Michel Neyret. Montre, voyages, prêts de voitures de sport, mais aussi et surtout ce fameux compte en Suisse ouvert par Nicole Neyret et Gilles Bénichou en septembre 2011. Une société est alors créée au Panama sous le nom NMN - les enquêteurs n'ont jamais su s'il s'agissait des initiales de "Nicole Marcellin Neyret" ou de "Nicole et Michel Neyret" - pour cacher un compte à Dubaï.
Un montage financier qui ne sera jamais alimenté, tous les protagonistes seront interpellés moins d'un mois plus tard.
Si l'affaire Neyret n'avait jamais éclaté, l'ancien superflic aurait-il pratiqué l'évasion fiscale avec la complicité de ses indics et amis escrocs ? Se serait-il servi de ce compte pour alimenter Stéphane Alzraa ? Ou aurait-il simplement débuté une activité commerciale à l'issue de sa carrière policière comme il a pu le dire aux enquêteurs ?
Là est tout l'enjeu de cette semaine décisive.
Et oui, c'est le problème, tout parait normal pendant des années quand subitement, la justice vous tombe dessus
Signaler Répondrec'est ce que certains appellent les avantages en nature
Signaler Répondreles hommes politques connaissent bien ça aussi