Sept ans après la disparition du GPTL, Lyon retrouve du tennis international. Avec l’Open Sopra Steria, Lionel Roux, ancien tennisman lyonnais, avait "envie de me démarquer de ce qui avait été fait avec le GPTL, de faire vivre la terre battue lyonnaise. On n’avait jamais eu de tournoi international sur cette surface vivante où voit un tennis un peu différent". Lionel Roux veut aussi "amener aux Lyonnais ce petit Roland-Garros à nous".
"Il y avait un manque de tennis. Et une envie d’un village où les entreprises lyonnaises peuvent discuter avec des collaborateurs".
Avec Julien Benneteau en tête d’affiche, ce tournoi challenger est particulier. A 28 ans, Lionel Roux avait lui aussi disputer un évènement de ce type et avait perdu contre un certain Roger Federer, seulement âgé de 18 ans. "Il avait gagné le tournoi derrière. Les prochains Djokovic, Federer, Nadal sont obligés de passer par ce format challenger".
Les places sont gratuites, sauf dans le dernier carré où il faudra débourser 5 euros. "J’ai voulu de la gratuité car aujourd’hui, dans le paysage du tennis, les gens ne traînent plus au club. Je voulais remettre le tennis au centre de l’évènement".
Et puis Roland-Garros débute la semaine prochaine. En tant qu’ancien joueur et consultant, Lionel Roux espère un joli parcours des Français. "Celui qui a les capacités, c’est Gaël Monfils. Mais c’est toujours un tournoi spécial pour les Français avec une pression supplémentaire".
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