Deux mois déjà qu’aucun repas chaud n’est servi dans les cantines et selfs de Villeurbanne. La faute à une grève à chaque fois reconduite par les agents et les Atsem. "On n’est plus du tout sur la question des conditions de travail ou de la rémunération. On est simplement sur une interrogation sur une modalité de grève", relève Damien Berthilier. Car au cœur des négociations, il y a ce délai de prévenance que les grévistes refusent et que la mairie appelle de ses vœux. "Nous sommes attachés au droit de grève, il ne s’agit pas d’atteindre à ce droit".
Des repas froids sont servis cette semaine, une "expérimentation" pour la municipalité. Mais pas de quoi combler les parents qui manifestaient mercredi soir.
Pour Villeurbanne, c’est un manque à gagner considérable. "Le chiffre de 600 000 euros depuis le début du mouvement, je pense qu’il est important, surtout dans la période budgétaire dans laquelle nous sommes", regrette Damien Berthilier.
Pour l’adjoint à l’Education, "il est probable que si les choses continuent, on retirer notre proposition. Et chacun l’a bien compris. (…) Je pense que la raison l’emportera et que les agents en grève peuvent reconnaître que leur mouvement a été productif".
Damien Berthilier craint également de voir naître des tensions entre le personnel. "C’est aussi pour cela qu’il faut que les choses puissent s’arrêter. Au moins le temps que nous puissions avoir une discussion sur le délai de prévenance. (…) Le risque, ce sont des conséquences lourdes sur l’image du service public".
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"Le risque, ce sont des conséquences lourdes sur l’image du service public" ... ne vous inquiétez pas pour ça, il n'y a plus grand chose à sauver de ce côté là.
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