Un comité de pilotage local se déroulait ce jeudi matin à la Préfecture du Rhône, en présence notamment de Gérard Collomb, le maire de Lyon, de Michel Delpuech, le préfet du Rhône ou encore d’Annie Guillemot, la présidente du SYTRAL.
Car pour que la fête soit belle, encore faut-il qu’elle se déroule bien. Si la menace terroriste plane sur la France, sans qu’aucun risque précis ne soit jusqu’à présent identifié, les services de l’Etat veulent aussi prévenir les risques d’affrontements entre supporters. Parmi les six rencontres qui auront lieu à Lyon, "nous n’avons pas de matches à très hauts risques au Parc OL, mais plus de 30 000 Hongrois et 25 000 Belges sont attendus, certains sans billets", explique le Préfet du Rhône. C’est donc un afflux de supporters qu’il faudra gérer tout au long de la compétition, du 10 juin au 10 juillet. En tout, 270 000 places ont été vendues pour les rencontres au Grand Stade de Décines.
Le plan ORSEC Euro 2016 sera déclenché pour l’occasion. Ce plan couvrira le stade, bien sûr, mais aussi la Fan Zone de la Place Bellecour, les gares et les aéroports de Bron et de St Exupéry ainsi que la commune de Saint-Jean-d’Ardières, où sera hébergée l’équipe d’Irlande du Nord.
Ainsi, 3000 policiers seront mobilisés. 750 agents de la Police aux Frontières seront déployés dans les zones de transit, telles que les gares et les plateformes aéroportuaires, mais aussi aux frontières avec la Suisse et l’Italie. Les soirs de match, 400 policiers et gendarmes seront affectés à la surveillance du Parc OL. Sur la Fan Zone, les forces de l’ordre seront jusqu’à 300, appuyées par deux escadrons de gendarmerie mobile. Quant au RAID et la BRI, ils seront "en capacité permanente d’intervenir", précise Michel Delpuech.
"Nous sommes prêts", martèle le préfet. L’enjeu est important, et Gérard Collomb, le maire de Lyon, ne manque pas de le rappeler : "C’est un événement important pour la France et pour les enjeux futurs. C’est aussi important pour la ville de Lyon. Des centaines de journalistes du monde entier seront présents, il est capital de montrer la qualité de vie et d’accueil que l’on propose ici. Ce sera l’occasion de développer l’économie commerciale de la ville".
C’est pourquoi la Place Bellecour sera mise en avant en accueillant la Fan Zone. De nombreuses activités seront proposées, avec une place spéciale accordée aux enfants. 350 bénévoles seront chargés de "prendre en main les touristes, leur donner le maximum d’infos, pour qu’ils aient un séjour fluide", détaille le sénateur-maire. Et que "tous aient le goût de revenir", insiste Georges Képénékian, l’adjoint au maire de Lyon en charge des grands événements.
Il faut dire qu’avec 116 millions d’euros de retombées économiques sur Lyon lors de l'Euro 2016, le jeu en vaut la chandelle.
Tout cela est a gerber... moi cela va plutot m'inciter a eviter Bellecour pendant 1 mois !
Signaler Répondre166 millions d'euros pour quelques commerçants alors que les lyonnais seront perturbés au quotidien sans être indemnisés !! Mais les blaireaux seront contents !! Côme lavage d'un petit cerveau c'est efficace ????
Signaler RépondreLe peuple en redemande, mais il est bien aidé par différentes mesures comme :
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- faire ça place Bellecour (et non à Gerland comme demandé par les policiers et des politiques), parce qu'à gerland il n'y aurait eu que des fans, alors que place Bellecour on impose le foot à tous,
(au passage, ne pas aller à Gerland car ça fait encore exister ce stade alors qu'un seul doit exister : le stade privé de Décines (on ne sait toujours pas à combien il a été loué))
- matraquages publicitaires dans toutes les rues, et dans tous les médias ou presque...
C'est pas beau le footbusiness? Injecter le virus du foot business aux enfants, c'est une garantie pour des revenus futurs, le peuple s'esbaudit, l'oligarchie ploutocratique se remplit les poches, et pendant ce temps, on use du 49-3. Depuis les jeux du cirque, où est le progrès? Plus de 2000ans d'abrutissement et ça continue, le peuple en redemande.
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