Selon le Dauphiné Libéré, le seul survivant du véhicule dans lequel les victimes voyageaient, une Mercedes cabriolet, a livré aux enquêteurs de précieuses informations.
Ce jeune homme de 24 ans a expliqué que son cousin, un Marocain âgé de 25 ans, l'avait appelé peu après minuit pour qu'il vienne le chercher à Lyon depuis son domicile de Péage-de-Rousillon. Le cousin était alors en compagnie de sa petite-amie, âgée de 19 ans, et d'une autre fille de 17 ans. Une fois arrivé à Lyon, il affirme avoir laissé le volant à son cousin pour qu'il conduise sur le chemin du retour.
Mais sur l'autoroute, une dispute aurait éclaté entre le conducteur et l'une des passagères. Toujours selon le journal, le procureur de Vienne Matthieu Bourrette a affirmé que "le survivant de ce drame explique que la passagère aurait saisi ou touché le volant".
C'est alors à ce moment que le véhicule aurait fait une embardée pour finir sa course contre le muret central de l’A7. Coincés, les trois passagers n’ont pas pu quitter le véhicule par le côté gauche, les portières étant bloquées par le muret central. Et malheureusement, au moment où ils sont sortis par les portières de droite, une camionnette qui roulait à vive allure a percuté le groupe. Les deux passagers et le conducteur de la Mercedes sont morts sur le coup.
Placé en garde à vue après le drame, le conducteur du fourgon a été finalement relaché ce samedi soir. En effet, les dépistages pratiqués sur le chauffeur n’ont révélé aucune trace de consommation d’alcool ou de produits stupéfiants.
Des autopsies seront pratiquées dès lundi pour savoir si le conducteur de la Mercedes cabriolet roulait sous l’emprise de l’alcool ou de produits stupéfiants.