Max Vallet : "Avec Lyon Mini Maker Faire, transmettre un état d’esprit pour changer le monde"

Être un maker, les Américains savent de plus en plus ce que c’est. Mais en France, on est encore un peu en retard. "C’est un état d’esprit, explique Max Vallet. Ce sont ceux qui font et qui pensent le monde de demain. Tout le monde a de petites idées sur des inventions pour améliorer le monde… Les makers vont concrètement faire les choses".

"L’artisanat communique sur la "première entreprise de France". Le maker c’est aussi ça. Et quand ces deux mouvements vont se rencontrer et communiquer ensemble, on aura une force de frappe impressionnante qui va créer de l’emploi, des vocations et changer notre manière de consommer. Pour créer un monde meilleur".

Les makers touchent à l’électrique, à la mécanique bien sûr, mais aussi au numérique, à la musique, à l’artisanat…

Au Pôle Pixel ces samedi et dimanche, de 10h à 18h, la Lyon Mini Maker Faire proposera au grand public des ateliers. "A chaque fois, il y a une interaction. On n’est pas là pour montrer quelque chose, mais pour faire participer le public", poursuit Max Vallet, espérant créer des vocations, notamment chez les plus jeunes.

Pour le co-organisateur de l’évènement, la région Auvergne Rhône-Alpes est toute désignée pour les makers. "On a Saint-Etienne avec le design et l’industrialisation, la vallée de la plasturgie à Oyonnax, Grenoble avec la R&D et la formation. On peut citer Valence et Clermont. Et Lyon se fait catalyseur de tout ça".

La Maker Faire de Lyon reviendra en 2017, l’objectif est de faire plus grand et de perdre le "Mini".

Ce week-end au Pôle Pixel, l’entrée est à 8 euros, à 5 euros pour les enfants, les + de 60 et les détenteurs de la carte Leroy Merlin.

Ca Jazz à Lyon est à retrouver tous les matins à 8h10 sur Jazz Radio 97.3 et en podcast sur LyonMag.com