LyonMag
Au coeur de la Fan Zone, le scénario implique 3 terroristes, au coeur de ce grand périmètre qui sera réservé aux supporters pour la compétition, notamment pour qu’ils puissent regarder les 51 matchs de la compétition.
Dans le site qui n’est pas encore ouvert au public, 230 personnes sont réparties dans la Fan Zone. ils font office de figurants. Peu avant 20h30, le soir d’un huitième de finale, plusieurs détonations se font alors entendre. Un kamikaze vient de se faire sauter à une entrée tandis que deux terroristes armés de fusils mitrailleurs tirent à vue sur la foule. La panique est totale entre les bruits des armes, les cris des victimes, ou les premières sirènes des secours... Une alerte sonore résonne également : "Gendarmerie nationale! Explosions ! Explosions ! Protégez-vous !".
Concrètement, selon Michel Delpuech le préfet du Rhône, "l’objectif est, pour les forces de l’ordre et les secours, de s'entraîner à des gestes très professionnels. On envisage donc le pire pour avoir le mieux". Même son de cloche pour Jean-Yves Sécheresse, l’adjoint à la mairie de Lyon chargé de la sécurité. Selon lui, "cet exercice est indispensable pour parfaire, notamment pour les forces spéciales, à opérer sur ce terrain particulier".
Très vite, les premières unités se font apercevoir de toute part. Ce sont des hommes du RAID, de la BRI et de la BAC. Ils avancent pas à pas, souvent en colonne de trois, derrière des boucliers et armes brandies. Le but : mettre hors d’état de nuire toute personne qui prend part à cette tuerie. Ainsi, et durant de longues minutes, c’est une véritable scène de guerre qui s’opère à base de tirs fictifs. Certains policiers sont touchés durant l’assaut alors que des supporters tentent de se cacher, y compris sous les fûts de bière ou dans les différentes tentes.
Avant d’être abattus, les deux tueurs toucheront de nombreuses personnes. Ensuite, les policiers doivent sécuriser la zone avant d’accorder l’autorisation aux secours d’intervenir. Cette partie de l’exercice prend un certain temps. Les opérations sont dirigées depuis le PC sécurité basé Rue Pizay. Les survivants sont exfiltrés, les moindres recoins fouillés. Il faut s’assurer qu’aucun risque supplémentaire n’est encouru.
Le feu vert est alors donné aux pompiers, membres du SAMU, ou personnel de la Sécurité Civile, d’entrer sur la Fan Zone. Les rues qui entourent la place étant fermées, les nombreux véhicules accèdent rapidement au site. Il faut gérer la centaine de blessés. Tous sont évacués et triés du côté de la rue Victor Hugo, puis évacués vers les hôpitaux selon la gravité de leurs blessures. Il y a aussi 10 morts.
Pour Lucien Pourailly, le directeur de la Direction Départementale de la Sécurité Publique du Rhône, tous le personnel d’urgence "se prépare avec cet exercice à affronter des situations délicates. Il faut voir comment les services qui n'ont pas forcément l'habitude de travailler ensemble s’habituent à le faire". Et pour gérer tout événement, même le pire, Lucien Pourailly assure «ne pas avoir pas lésiné sur les moyens». Des forces "qui seront présentes tous les jours d'ouverture de la Fan Zone. Elle sera sécurisée".
Au maximum de sa capacité, la Fan Zone accueillera près de 20 000 fans entre 12h à 23h45. Les supporters arriveront par quatre entrées. En cas de problème, ils pourront sortir grâce à 11 sorties. Des palpations seront prévues. De plus, entre 100 et 200 agents de sécurité seront présents. Les forces de police et de gendarmerie, soit environ 300 personnes, seront positionnées autour de la zone, prêtes à intervenir.
vivement la fin de cette euro qui va nous pourrir la vie
Signaler Répondrel'exercice a ete fait avec 400 personne et donc imaginer la panique si il arriverai quelque chose avec 20 000 personne qui cherche a courir et s'enfuire sur une place fermer tout autour et que avec 4 sortie avec barriere en travers !
Signaler RépondreBonne chose que ces simulations d'attentats.
Signaler RépondreMieux vaut prévenir que guérir
Foot ou pas foot, il faut s'armer contre cela.
Bravo !!!
Bonne chose que ces simulations d'attentats.
Signaler RépondreMieux vaut prévenir que guérir
Foot ou pas foot, il faut s'armer contre cale.
Bravo !!!
un joli bordel en perspective... ce sera sans moi !!
Signaler Répondrepas fan des footeux donc on ira pas dans ces endroits
Signaler Répondre" On envisage donc le pire pour avoir le mieux". En français, on dit " On envisage donc le pire pour avoir le meilleur". On ne félicitera donc pas M. le préfet pour sa maîtrise de la langue française.
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