La direction a annoncé ce vendredi qu’elle allait procéder au redémarrage des unités de production. "Plusieurs jours seront nécessaires pour remettre en service la totalité des installations industrielles. Conformément aux procédures de sécurité, des produits pourront être brûlés aux torchères, entraînant des panaches de fumée non toxique. Ces brûlages, consécutifs aux réglages des unités, seront discontinus et de durée variable", précise Total, qui exploite la raffinerie.
Pour rappel, les salariés de la raffinerie de Feyzin avaient voté majoritairement la reprise de l’activité mardi, mais les syndicats avaient maintenu le mouvement jusqu’à ce vendredi. Cette grève à la raffinerie de Feyzin, ainsi que dans les autres raffineries françaises, combinées au blocage de certains dépôts pétroliers, avaient conduit à une pénurie d’essence dans des stations-services du département.
Ha ! chouette ! revoilà philosmiley avec ses argumentaires !
Signaler Répondre(alors ? On se reconnecte avec philosmiley lorsqu'on est coincé avec les autres pseudos que vous utilisez ? ;o)
Smileyyyy :o) il est petit, mais mignon quand même :o)
Signaler Répondre"..............la raffinerie de Feyzin (Rhône) va reprendre une activité normale................."
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Aie... il va falloir bien refermer les fenêtres à cause des fumées noires ignobles...
Vive le pétrole, facteur de progrès. Mais il faut choisir : avoir une voiture et empoisonner la planète, ou ne plus avoir de voiture et être dans la merde.
Quoi qu'il arrive dans un monde monétaire, c'est perdant perdant :o)
Un bon résumé... :-)
Signaler RépondreLa CGT a encore fait perdre plus de 3 semaines de salaire aux grévistes pour rien... Bravo la CGT! Les prochaines élections professionnelles vous seront fatales...!
Signaler RépondreSketch COLUCHE 1979 : Le syndicat : le délégué
Signaler RépondreLe syndicat appelle à la grêve : - "A LA GRÊVE !"
Prenez des notes, hein ! parce que je vais pas répéter, hein !
Les ouvriers :
- Qu'est-ce qu'y a ?
- C'est la grêve !
- Ben, y viennent d'embaucher !
- Ben, y débauchent !
- Ah bon, ! Salauds ! Le patron, rengagez nos camarades ! Aie ! Euh...(Pan sur la tête)
- Aie ! Salut Roger ! T'es dans la police maintenant ! Aie !
- Pardon , s'il vous plait, m'sieu l'agent... Aie ! La République ?
- C'est par là ! (Vlan ! )
Bon. Alors la grêve dure des fois trois semaines, des fois même trois semaine, voire même...
Y en a deux qui suivent ! c'est intéressant, non ?
Pendant les trois semaines, qu'est-ce qu'il fait le patron ?
Il vend ce qu'il a dans son stock !
Il a pas besoin des ouvriers qui fabriquent, pour vendre.
Alors, au bout de trois semaines, il a tout vendu. Il dit :
- "Voilà les mecs... vous avez gagné. Je rengage tout le monde !"
Et les mecs retournent bosser :
- "On a gagné ! On a gagné ! On a... à part les trois semaines qu'on a dans le... !
"Bon, le problème", a dit le patron, "y a deux problèmes :
Y a un problème du côté patron, et y a un problème du côté ouvrier qui se fait sentir !"
Ça sent le problème, ici...
Le patron, quand il rembauche les ouvriers, il est obligé de les augmenter, après la grêve. C'est embêtant ça !
D'ailleurs, il m'a dit : - "C'est ça le problème, parce que, vous comprenez, les ouvriers, il sont bien gentils, moi je les aime bien, moi les ouvriers, et puis il en faut ! Surtout des pauvres !"
Il m'a dit : - "Les ouvriers, ils demandent ça.
On leur donne ça !
Bon, mais ils le prennent !
On est embêtés !"
Et alors du côté ouvrier, il y a un problème : C'est que la grêve, c'est pas payé !
Vous comprenez ? Sauf dans les grandes administrations, mais ça, c'est pas payé, la grêve.
Alors un mec qui dit : - "On a gagné ! On a gagné !"
Ben, ils ont perdu trois semaines !
Alors y avait des remous !
- "Ouais, euh... Ouais, le syndicat nous a fait faire la grêve. Tout ça, euh... on a gagné ta ta ta... Tu vas voir Ta ta ta !
On a paumé trois semaine, oui !"
J'ai dit : - "Camarades, camarades !
D'aucuns diront que le syndicalisme est à la société moderne ce que le mercurochrome est à la jambe de bois.
A ceux là je dirai, rappelez vous l'essentiel :
Le capitalisme, c'est l'exploitation de l'homme par l'homme !
Le syndicalisme, c'est le contraire !