Certains élèves étaient déjà postés devant l’établissement avant l’affichage des résultats, tandis que d’autres, plus sereins, n’ont préféré arriver qu’après l’heure fatidique. D’abord palpable, le stress a très vite laissé place à une explosion d’émotions. Les cris ont vite retenti sur l’ensemble de la place Edgar Quinet, certains souvent incompréhensibles, tandis que d’autres annonçaient une fête le soir même pour célébrer les résultats. Un élève a même porté sa guitare pour exprimer sa joie alors que quelques-uns avaient du mal à retenir leurs larmes face à la déception des rattrapages. "Les vacances ne commencent pas tout de suite pour moi", déclare une élève, profondément déçue. Pour d’autres, c’est la colère qui fait surface, dénonçant notamment "une injustice".
Mais une grande partie des lycées a surtout été surprise. Certains sont restés sans voix devant l’heureuse nouvelle : "on ne s’y attendait pas", confient deux nouveaux bacheliers à mi-voix. Leur ami, lui, opte pour l’humour : "le plus étonnant ce n’est même pas d’avoir eu le bac, mais d’avoir eu la moyenne en philo !", et même sans mention, il reste "très satisfait", et s’estime "chanceux" de n’avoir aucun rattrapage. Quant à ceux qui ont échoué, beaucoup ont préféré partir sans attendre.
Tout n’est pas cependant pas perdu, les sessions de rattrapages seront ouvertes jusqu’au 8 juillet.
Le bac est symbolique à la fois de l'évolution de notre société et surtout de la "stratégie" de nos gouvernants.
Signaler RépondreAvec le rêve socialiste des 80% d'une classe d'âge au bac, c'est le niveau même de l'épreuve qui s'est écroulé surtout dans les matières classiques que sont les maths, la physique, le français, l'histoire...
Dans le même temps, l'élite a continué elle à maintenir un niveau bien plus élevé au travers de lycées privilégiés ou à coup de cours particuliers
Sans parler de l'apport direct des parents qui ont parfaitement vu où on allait et comment s'en protéger
Ce quii a permis à leurs enfants de continuer à intégrer les classes préparatoires et les grandes écoles qui dirigent le pays, tout ceci dans la discrétion qui sied à la vraie réussite.
Pendant ce temps, la ménagère qui s'est arrêtée en 5ème pleure de joie en voyant ses enfants passer ce bac dont elle n'osait même pas rêver... sans se rendre compte de la duperie dont elle est victime
Si on devait trouver des explications à la morosité ambiante et au désenchantement français, le massacre du bac pourrait clairement en faire partie.
Apres le bac ,tous aux chômdus ,tel est ton destin!
Signaler RépondreOn sait que pour ne pas avoir le Bac, il faut en faire la demande !
Signaler RépondreRdv à pôle emploi ensuite...
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