Bien sûr, l’ensemble des recours demandaient l’annulation du décret du 1er avril 2015, qui déclarait d’utilité publique la liaison A6-A89.
Parmi les détracteurs, l’association Alcaly, la Métropole de Lyon, le Syndicat mixte des transports pour le Rhône et l’agglomération lyonnaise ou le syndicat mixte d’études et de programmation de l’agglomération lyonnaise. Il avait aussi les communes de Dardilly, Limonest et Lissieux.
Pour ces opposants, il y a une impartialité du commissaire enquêteur, un ancien responsable d’un bureau d’études qui avait auparavant travaillé avec le maître d’œuvre de la liaison A89-A6. De plus, les insuffisances de cette étude en matière de prévisions de trafic, d’effets sur l’environnement ou encore de nuisances sonores ont été dénoncées.
Mais au final, aucun de ces arguments n’a été retenu par le Conseil d’Etat. Le rapporteur public a en effet mis en avant la petite distance du parcours, 5,5 km, et son impact positif sur les futurs flux de circulation.
Même si elle est pressentie, la décision du Conseil d’Etat sera officiellement rendue cet été.