Vinci a remporté ce jeudi l'appel d'offres de l'Etat qui cèdera 60% de ses parts dans l'aéroport de Lyon Saint-Exupéry (et celui de Bron) pour un montant de 535 millions d'euros.
Le consortium de Vinci (associé à Prédica et à la Caisse des dépôts et consignations) récupère donc l'infrastructure jusqu'en 2047. Il s'agit selon Bercy de l'offre la mieux disante, mais aussi du projet industriel le plus intéressant.
Les parts acquises seront distribuées ainsi au sein du consortium : 51% pour Vinci, 24,5 pour Prédica et 24,5% pour la Caisse des Dépôts.
L'offre de l'autre candidat, l'australien Maquarie, allié à la famille Peugeot, était d'un montant 1% inférieur à celle de Vinci.
A Nice, l'aéroport a été obtenu par le consortium Azzurra, qui a mis 1,222 milliard d'euros sur la table.
Gérard Collomb s'est félicité de ce choix à Lyon dans un communiqué. "Je suis sûr que les acteurs locaux pourront travailler de concert avec eux au développement de notre aéroport, et avant tout à l’ouverture de nouvelles lignes, essentielles pour accompagner la montée en puissance de notre Métropole au niveau international. L’expérience de Vinci Airport sera, de ce point de vue, très précieuse. Cette volonté de travailler avec les acteurs locaux s’était déjà manifestée au cours des auditions de ces dernières semaines. Vinci, tout comme son principal concurrent, avait accepté à ma demande, le principe d’intégrer dans leur consortium, s’ils le souhaitaient, les entrepreneurs régionaux impliqués dans une offre différente. Le travail est maintenant devant nous pour faire de Lyon Saint-Exupéry l’une des grandes plateformes aéroportuaires européennes, à la mesure de la dynamique que nous continuerons à impulser dans notre territoire", a indiqué le président de la Métropole de Lyon.
Pas sûr que tout le monde partage son avis. Pour rappel, le Département du Rhône et la Région Auvergne Rhône-Alpes, eux aussi actionnaires minoritaires, ont déposé un recours pour empêcher la transaction. Ils estimaient avoir été écartés de la procédure par le ministère de l'Economie.
Vinci Airports va devoir montrer patte blanche
Pas forcément désiré par les actionnaires minoritaires, le nouveau patron de Saint-Exupéry va devoir également composer avec l'Autorité de la concurrence. Car en plus des anciennes parts de l'Etat dans l'aéroport de Lyon, il gère déjà l'ensemble des aéroports de la région Auvergne Rhône-Alpes : Clermont-Ferrand, Grenoble, Chambéry. Sans oublier qu'il détient enfin 8% de Paris Aéroport.
Autant dire qu'un avis favorable de l'Autorité de la concurrence n'est pas acquis, elle devra déterminer si cette cession ne fausse pas la compétition entre les différentes infrastructures du pays.
Les contrats de concession entre l'Etat et Vinci doivent être signés à l'automne.
C'est beau... Et dire que l'humanité en redemande...
Signaler Répondre:o)
Zeus ou la grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le boeuf !,
Signaler RépondreVos arguments sont trés rétrogrades
Signaler Répondreavec Uber , c'est moins cher ! Vos arguments sont trés rétrogrades , il fallait rester en l'état ? Les cautions sont réservées , elles sont soumises à un cahier des charges .
Signaler RépondreVinci va investir et il n'est pas majoritaire !
faut savoir, l’aéroport est une bonne affaire ou pas, si c'est une bonne affaire il fallait pas vendre.
Signaler RépondreVinci n'est pas une association caritative, si ils ont acheté c'est qu'il y a de l'argent à se faire.
De l'argent qui jusqu'ici rentrait dans les caisses de l’état.
Mauvaise gestion de la part des politichiens qui de toute facon travaillent pou le compte de la finance.
effectivement, c'est VINCI qui paye .... pour s'enrichir,
Signaler Répondrec'est- donc un sacré cadeau quand on connait la rentabilité de l'aéroport ...
tout comme il l'a fait pour l'accès à cet aéroport qui lui octroie une rente de situation pendant 20 ans, en totale contradiction avec la libre concurrence, le tout à supporter par les contribuables lyonnais qui ont deux solutions :
- soit ils prennent rhonexpress (20 fois plus qu'ailleurs)
- soit ils prennent leur propre moyen pour se rendre à l'aéroport et paye de toute façon puisque VINCI sera "compensée" par le Département à hauteur de ses objectifs s'il venait à être déficitaire
http://www.lyoncapitale.fr/Journal/Lyon/Actualite/Actualites/Polemique/Pourquoi-Rhonexpress-est-trop-cher
de même pour le stade soi disant privé du père AULAS, le département a garanti à VINCI, constructeur, qu'il serait bien payé en lui apportant sur un plateau une caution caution de 20 millions d'euros sur le dos des contribuables du Rhône, qui a été reprise par la Métropole en catimini
vous n'avez pas suivi , c'est Vinci qui paie !
Signaler Répondreun super beau cadeau vinci peut dire merci ils vont pouvoir se faire un max de fric
Signaler RépondreTrès bien pour la région
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