Radiohead, PJ Harvey, Dionysos, Zazie, The Offspring, Sigur Ros… Cette année, la programmation était aussi attractive que variée. Pourtant, l’affluence de 2016 est moins importante que l’édition 2015, qui avait enregistré 191 000 spectateurs. Peut-être le contexte actuel n’a pas aidé à faire venir les gens. De même, le temps n’a pas non plus facilité les choses : "entre un juin pluvieux et un juillet la barre tendue vers le soleil", comme l’explique le communiqué des Nuits de Fourvière. Présentes dans quinze lieux de la Métropole, "les Nuits 2016 s’achèvent sur une note positive affichant un taux de fréquentation stable et un budget à l’équilibre", peut-on apprendre.
Mais le festival est resté dévoué à ses principes : "fidèle à sa ligne artistique, le festival a compté 9 créations et premières françaises". Côté théâtre, Éric Elmosnino a pu créer un bel écho avec l’Euro 2016 en interprétant Monsieur Armand dit Garrincha, mis en scène par Patrick Pineau. Côté musique, Benjamin Biolay était accompagné de l’Orchestre de l’Opéra de Lyon pour revenir sur ses terres afin de livrer un concert torride et magnétique.
La très bonne idée des Nuits de Fourvière vient aussi de leur soirée « pop, rock français » en enchainant coup sur coup Sage, Radio Elvis et Feu ! Chatterton. À la fois harmonieuse et fulgurante, cette programmation a su capter les groupes qui marqueront l’année 2016.
Pour la prochaine édition, ça sera l’écrivain, humoriste et acteur algérien Fellag qui sera l’invité d’honneur. De plus, une nouvelle création des Chiens de Navarre est prévue en juin 2017.
On ne peut que confirmer le rapport de la cour de compte régionale. Subventions importantes et prix des places disproportionnées. Or Jazz à Vienne reçoit aussi des artistes de qualité et les prix sont accessibles. Il serait temps que les Nuits de Fourvière revoient leur copie au risque de lassé et les spectateurs et les donateurs (nos impôts...)
Signaler Répondre55 000 personnes de moins ( -28%) ....et apparemment tout le monde est content...on voit que c'est l'argent public qui paie le manque à gagner....
Signaler RépondreFacile d'incriminer la météo ... Peut être aussi que les spectateurs sont las de payer de places à des prix exorbitants (surtout au regard des subventions dont bénéficie le festival), pour se trouver tassés et relégués sur les côtés d'un carré VIP à la taille de plus en plus scandaleuse.
Signaler RépondreUn récent rapport de la chambre régionale des comptes donnait aussi des pistes d'amélioration, mais bizarrement le festival peine à remettre en cause ses pratiques.