Cet homme de 88 ans avait été condamné en octobre 2015 par le tribunal correctionnel de St Etienne à un an de prison avec sursis pour avoir aidé sa femme, malade et dépressive, à mourir. Mais le parquet avait fait appel de cette condamnation.
L’avocat de Jean Mercier, lui, estimait à l’annonce du jugement que le tribunal "avait créé artificiellement le délit de suicide assisté, qui n’existe pas, sous l’appellation de non-assistance à personne en danger". C’est d’ailleurs pour ces faits précis que l’octogénaire est poursuivi devant la justice.
En première instance, Jean Mercier avait expliqué avoir agi par amour, répondant aux "implorations" de sa femme, alors âgée de 83 ans, et souffrant de douleurs chroniques liées à l'arthrose. Le 10 novembre 2011, il avait alors accepté de lui procurer une quantité mortelle de médicaments, ainsi qu’un verre d’eau. L’homme avait ensuite appelé les secours, mais seulement une fois la vielle dame décédée.
Jean Mercier encourt cinq ans de prison et 75 000 euros d’amende.