Ce jeudi, à 14h, un cortège de profs partira de la place Guichard pour rejoindre le rectorat dans le 7e arrondissement.
A l’appel du SNES-FSU, ils dénonceront une rentrée ratée dans l’académie de Lyon. "La hausse démographique est très forte, et la création de postes ne suffit pas à la couvrir", regrette Ludivine Rosset.
"Ca arrive chaque année, reconnaît la nouvelle secrétaire académique. Mais là c’est très particulier car le nombre de remplaçants est très faible, la majorité a déjà été affectée".
Selon elle, "la crise du recrutement" est à l’échelle nationale, avec une pénurie de profs en anglais, allemand, français ou mathématiques.
"Il faut revaloriser nos métiers pour les rendre attractifs", milite Ludivine Rosset.
"Ce n’est pas un ras-le-bol de résignation, il serait temps que Najat Vallaud-Belkacem écoute les enseignants".
Quant à la réforme du collège, longtemps décriée par le SNES-FSU, c’est "le flou et l’improvisation la plus totale dans les établissements" de Lyon.
Ca Jazz à Lyon est à retrouver tous les matins à 8h10 sur Jazz Radio 97.3 et en podcast sur LyonMag.com
les reformes socialiste nous tirent vers le bas
Signaler RépondreLes écoles privées font le pleins au détriment de l'école publique qui est devenu de la garderie et une usine à gaz .
Signaler RépondreEt supprimer toutes les options!
Signaler Répondreautant les réformes de Belkacem sont largement critiquables et conduisent au nivellement pas le bas autant le SNES est en partie le fossoyeur des profs avec leur leitmotiv depuis 30 ans!!:augmenter les effectifs!!!!!!.
Signaler RépondreAvec 1 prof pour 12 élèves le ratio n'a jamais été aussi avantageux à ce jour et le problème releve surtout de l'organisation interne pour certians secteurs en pénurie.
:en augmentant le nombre de prof cela conduit à dévaloriser leur statut notamment par l'impossibilité d’accroître leur rémunération (bien inférieure aux pays voisins comme l’Angleterre ou l'Allemagne..) et compte tenu des effectifs pléthoriques(masse salariale totale importante).
Il vaut mieux avoir un effectif jugulé de prof ayant une rémunération à la hauteur des enjeux (former pour l'avenir du pays) afin d'attirer les futurs bons candidats dans les filières en déficit (math,physique...) qui préfèrent entrer dans le privé (ingénieurie) avec des salaires beaucoup plus motivants
les jamais contents sont revenus de deux mois de vacances
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