Cette console s’appelle le "Rétropac" et elle permettra à tous ses utilisateurs de replonger dans des jeux datant de 1978, jusqu’à 2001.
L’idée de départ vient de Noé Charmet, un des deux co-fondateurs de Nostalgames, qui souhaitait offrir une console rétro à un de ses amis fan de jeux vidéo. Mais à défaut de trouver la perle rare dans les magasins, il décida d’en créer une. Le cadeau rencontre un franc succès dans son entourage, ce qui le pousse à se lancer dans ce projet de confection de console rétro à plus grande échelle.
C’est à ce moment-là que Lucas Di Lorenzo entre en piste, en tant qu’associé mais aussi et surtout en tant que directeur marketing de Nostalgames. Le binôme s’assemble et s’investit à plein-temps dans le projet au début du mois de mai 2016 afin de commercialiser cette console, pas plus grande qu’un paquet de cigarette classique.
La recette est simple, un boitier blanc et bleu, composé de 4 prises USB permettant de pouvoir brancher les manettes et une prise HDMI pour le relier à la télévision. Une fois tous les branchements faits, cet appareil du futur peut se déguiser en 28 consoles différentes. De l’Atari 2 600 de 1978 à la première PlayStation, en passant par la Gameboy Advance de 2011, le Rétropac permet l’installation de plus de 15 000 jeux. "Une fois les jeux téléchargés préalablement sur internet, on a plus qu’à faire un copier/coller des jeux sur la console, via un ordinateur ou une clé USB et elle est prête à être utilisée", se félicite Lucas Di Lorenzo, co-fondateur de Nostalgames.
Mais dans un univers ultra-concurrentiel, les marques telles que Nintendo, Sega ou Sony peuvent-elles accepter de voir leurs jeux utilisés de la sorte ? "Nous avons développé notre propre OS qui agit comme un liant entre divers logiciels, dont des émulateurs libres de droit dont nous avons obtenu les autorisations. Au niveau de l'émulation de la console, la propriété intellectuelle des sociétés de jeux vidéos n'est pas engagée puisque ce ne sont pas les codes des consoles d'origine !", rétorquent les fondateurs de Nostalgames.
Depuis le 31 août dernier, la société Nostalgames pratique le financement participatif, et ce pour une période de 45 jours. Le but est de récolter 15 000 euros pour financer la production des 150 premières consoles. Les premiers tests auprès des adolescents ont été satisfaisants, une vraie réussite pour ces jeunes entrepreneurs qui visaient davantage les 30-50 ans.
Une fois la phase de financement terminée et seulement si elle aboutit, la commercialisation du Rétropac pourra démarrer. Les consoles seront vendues 130 euros pour la version la plus basique (16 Go et deux manettes) et jusqu’à 250 euros pour la plus élaborée (64 Go et quatre manettes sans fils).
Actuellement, le binôme occupe des locaux du Cube de l’ESDES, et ce encore pour un an mais à terme, ils souhaitent bien s’installer dans leurs propres bureaux, et pourquoi pas s’internationaliser. Mais chaque chose en son temps, même quand on mélange les époques.
Merci la modération de LyonMag qui censure les commentaires.
Signaler RépondreLeur projet est illégal car ils ne respectent pas les licences des émulateurs qu'ils utilisent.
Le projet a été supprimé de KissKissBank suite à ça.
Source : https://github.com/ekeeke/Genesis-Plus-GX/issues/109#issuecomment-253544018
http://www.twitlonger.com/show/n_1sp6phf
Très intéressant pour ceux qui n'ont pas envie de se prendre la tête avec des configurations sans fin, une vraie console pour le retrogaming
Signaler Répondre130€ pour un raspberry pi 3 :|
Signaler RépondreÇa va, la marge est intéressante !
cher pour un raspeberry avecun os personnalisé !
Signaler RépondreEn + du prix élevé, il faut acheter les jeux, car des homebrews, il n'y en a pas beaucoup; et télecharger des jeux, c'est illégal...
l'argument des 15000 jeux depuis internet ne vaut rien.
ils ne vendent pas des films copiés aussi, tant qu'on y est ?
On peut aussi acheter une raspberry pi 3 et y installer recalbox...
Signaler Répondre