Que ce soit dans les stades, dans les fans zone ou dans les bars, les supporters tricolores et étrangers étaient venus en masse pour assister à ce grand évènement, malgré les risques qui pesaient sur le pays. L’occasion pour la Ville de Lyon de revenir sur ce mois de football, d’un point de vue économique et sécuritaire.
D’abord qualifié de véritable atout pour l’appui de la candidature française à l’Euro 2016, le Parc OL a ensuite été loué pour son attractivité. Sur les 6 matchs que la Ville de Lyon a accueilli, ce sont 323 600 spectateurs cumulés qui ont foulé les travées du Stade des Lumières à Décines. L’UEFA avait même dit du stade de l’Olympique Lyonnais qu’il était le meilleur de France, notamment pour la qualité de sa pelouse. Mais grâce à deux écrans géants, la capitale des Gaules a pu enregistrer près de 410 000 entrées dans la fan zone de la place Bellecour, la classant encore une fois dans les premières places parmi les 10 villes hôtes.
Le tourisme lyonnais en légère hausse
Grâce à l’Euro 2016, la fréquentation dans les hôtels et résidences de la Métropole a augmenté de 3% en juin 2016 par rapport à la même période l’an passé. Pas renversant.
Mais l’hôtellerie dans la Métropole a d’ailleurs affiché un taux d’occupation record depuis 5 ans avec 77% de remplissage sur le mois de juin.
Du côté des bars et des restaurants avoisinant la place Bellecour, l’augmentation de leurs chiffres d’affaires va en moyenne de 20% pour le Vieux Lyon et jusqu’à 50% pour ceux situés en Presqu’ile. Un élément rassurant, surtout quand on sait que ce premier bilan fait état d’un coût net de 1,9 million d’euros pour la Ville de Lyon et de 1,3 million d’euros pour la Métropole.
La sécurité en point d’orgue de l’évènement
Durant la compétition ce sont plus de 1500 agents des forces de l’ordre qui ont été déployés dans la ville pour assurer la protection de tous, le résultat d’une préparation minutieuse, se félicite Jean-Yves Sécheresse, adjoint délégué à la Sécurité : "Nous avions prévu l’imprévisible mais grâce à cela, aucun élément majeur ne s’est produit". En effet, durant les 30 jours de compétition, seulement 11 interpellations ont été recensées, principalement pour ivresse publique.
Malgré des fumigènes craqués, et des bagarres impliquant des armes blanches, Lyon fait étonnament figure de modèle. Les élus ont annoncé qu’à la demande de l’UEFA, les 13 villes Hôtes de l’Euro 2020 avaient été invitées à rencontrer les organisateurs de la Fan Zone lyonnaise, qui leur a présenté le projet pour qu’à l’avenir, ce climat de sécurité et de fête puisse à nouveau s’entremêler.
enfumage éternel quand le donneur d'ordre des enquêtes donne les instructions pour conclure positivement dans le sens souhaité par lui même
Signaler RépondreSuper toutes ces explications, mais pourquoi n'avons nous pas un bilan :
Signaler Répondre- dépenses / recettes ????
Les contribuables lyonnais ne savent toujours pas si ils devront payer plus d'impôts locaux pour cet événement.