Jusqu’au 14 octobre, les artisans votent pour désigner leurs représentants à la CMA du Rhône.
L’UPA souhaite "conserver la CMA pour l’artisanat. On ne veut pas d’un monopole des consulaires avec une conjugaison des CCI et des CMA", s’inquiète Henri Meunier, pointant du doigt l’ombre du Medef et de la CGPME au-dessus de la liste concurrente, ADNA.
Le boucher-traiteur lyonnais estime que "nos diplômes ne sont plus adaptés et il faut revaloriser et remettre à plat le système de formation. Pour que nos jeunes trouvent du travail et soient aptes à pouvoir appliquer ce qu’on leur a appris".
Selon Henri Meunier, l’artisanat se porte bien dans le Rhône. "On est de ceux qui embauchent le plus. Si on avait un allégement des charges sociales, on pourrait solutionner pas mal de choses au niveau du chômage".
Les élections à la chambre de métiers et de l’artisanat sont régulièrement mouvementées dans le Rhône. La faute à des tractations politiques en coulisses qui agacent la tête de liste UPA. "Je déplore l’ambiance de la campagne".
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