Quentin Tarantino de retour à Lyon - LyonMag
Les Français ne sont pas épargnés par la dureté de leur époque et font face comme ils peuvent, peu convaincus par les promesses de lendemains heureux que leur annoncent la pléthore de candidats à l’élection présidentielle.
Pour combattre la morosité ambiante, l’Institut Lumière propose, pour la huitième année consécutive, une cure du même nom, traitement original et très efficace de luminothérapie cinématographique qui permet aux Lyonnais et à tous les visiteurs extérieurs, d’oublier une dizaine de jours durant leurs soucis et une actualité anxiogène, par un bain prolongé dans la mémoire du cinéma.
Ce Festival est en cela très différent de tous les autres car il suscite chez ses festivaliers un réel enthousiasme voire même un bonheur sincère de revoir en salle et en copie restaurée, des films qui ont marqué l’histoire du cinéma, qu’ils appartiennent au circuit commercial ou aux différents territoires des films d’auteurs.
A la pompe cannoise ou vénitienne un peu réfrigérante, le festival Lumière répond par la décontraction des rencontres avec les gens de cinéma, l’effervescence du village de la rue du premier film, des dizaines de projections qui foisonnent de spectateurs outre quelques pépites cinéphiliques. Cette convivialité n’est pas feinte, elle donne du baume au cœur et du bien-être à tous ses participants, en rassasiant leur curiosité.
Cela se passe dans la ville natale du cinéma et nulle part ailleurs.
La cérémonie d’ouverture de samedi soir à la Halle n’a pas dérogé à la règle, avec un accueil chaleureux de la salle réservé à une belle affiche d’acteurs et de metteur en scène, dont un casting très glamour composé de Monica Bellucci, de Virginie Elfira ou encore d’Alice Taglioni. Le retour de Bertrand Tavernier, absent l’année précédente et manifestement bien rétabli car intarissable fut remarqué ! Celui surtout très attendu de Quentin Tarantino qui ne bouda pas son plaisir de retrouver un public d’amateurs de cinéma à qui il donne rendez-vous mercredi soir à l’auditorium pour un master class prometteur. Ceux de Walter Hill, Jean loup Dabadie ou Gaspar Noé devraient également être l’occasion d’échanges savoureux.
N’en déplaise à mes camarades de Lyonmag, les pastilles proposées étaient intéressantes. Présenter à cinq mille personnes une exégèse d’un dialogue d’Hôtel du Nord de Carné, un court métrage burlesque d’Agnès Varda ou un mini film d’animation de Jeunet exprime parfaitement l’identité du Festival Lumière.
On aura néanmoins regretté que Thomas Valette le monteur inspiré de l’Institut Lumière n’ait pas eu le temps de rendre hommage à Pierre Tchernia en collationnant quelques extraits de Monsieur Cinéma, émission culte qui a façonné à n’en pas douter des vocations de cinéastes, d’acteurs ou simplement de cinéphiles. Mais il est encore temps de rendre tribut à Pierre Tchernia comme à Claude Jean Philippe d’ailleurs, d’ici la fin du Festival.
En attendant l’arrivée de la First Lady du cinéma français, j’ai nommé Catherine Deneuve, place aux projections et bon Festival !
Eric Pelet
Moi j'ai trouver la solution, je ne regarde plus les informations anxiogènes et le weekend je part me ressourcer dans l’Ardèche profonde ou le soir après une bonne promenade en foret et un bon repas je lis un livre ou regarde un bon film au coin du feu avec ma famille.
Signaler Répondrepolitique de l'autruche !
Signaler RépondreEt utiliser les attentats pour promouvoir un cinema...
Jusqu'ici, tout allait bien malgré la fracture sociale institutionnalisée (les sdf ont doublé en 10 ans) mais désormais, il y a les bombes, les attentats, les massacres et il n'y aura bientôt plus d'abri pour personne nulle part alors dansons encore quelques pas sur le volcan avant que tout saute comme jamais çà n'a existé...
Signaler RépondreFuir la réalité dans les anciens abattoirs...quel rêve !
Signaler RépondreAttention! D'oublier les soucis et l'actualité anxiogène à...fuir la réalité..., il n'y a qu'un petit pas...
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