Michel Delpuech sur le chantier de la liaison A6/A89 - LyonMag
Avoir une continuité autoroutière entre Bordeaux et Genève, mais aussi fluidifier le trafic, voilà les principaux objectifs de ces travaux. Située entre la Tour-de-Salvagny et Limonest, la liaison s’articule autour d’un viaduc de 200 mètres de long et de nouveaux giratoires.
Le but est de transformer les espaces de la RN7 et de la RN489 en espace autoroutier. "Les nouveaux giratoires sont construits de telle sorte que les convois exceptionnels puissent les traverser, nous avons aussi prévu d’améliorer l’insonorité en laissant un espace naturel, ainsi qu’en ajoutant des écrans acoustiques", explique Isabelle Lacharme, chef du projet, à l’occasion d’une visite de chantier organisée ce lundi matin. "Nous ferons en sorte de rajouter des balises pour éviter que les gens ne coupent les ronds point. Les mauvaises habitudes se prennent vite, nous devons donc les prévoir", insiste Michel Delpuech, préfet de la région Auvergnes-Rhône-Alpes.
Le réaménagement complet comprendra une mise en place d’une deux fois deux voies entre la RN7 et la RN6, sur près de deux kilomètres, l’aménagement du diffuseur de la RD306/RN6, ainsi que la réalisation d’un échangeur complet avec l’A6. A cela s’ajoutera la création d’un barreau autoroutier de deux fois deux voies, entre la RN6 et l’A6, sur près de 800 mètres.
"Avec ces réaménagements nous remettrons en place des espaces pour les vélos mais aussi des arrêts de bus", insiste Isabelle Lacharme. De plus, autour du viaduc, un espace de randonnée est prévu "car l’influence de piétons mais aussi de cyclistes est très importante dans cette zone les weekends", rappelle le préfet du Rhône.
Avec un budget de 146 millions d’euros, entièrement pris en charge par APRR, les travaux devraient durer encore 22 mois, pour finalement voir le jour en février 2018. Genève sera alors à moins de 7h de Bordeaux, en voiture. Aucun système de péage ne sera installé sur cette portion.
impatient de voir quel itinéraire va effectivement prendre l'automobiliste qui souhaite faire Genève - Bordeaux
Signaler RépondrePetit calcul google map pour faire ambérieu-tarare par exemple
A42->TEO->A6-> n6-> A89 = 55min / 87.7km/2.10€ de périf nord
A42->A432->A46->A466->A6->rn6->A89 = 56min / 97.4km / 4.40€ de péage (1.5+2.9)
Et la future A 45 elle arrivera où ???
Signaler RépondreJe rajouterai, n'en déplaisent aux maires de Limonest et surtout de Dardilly, ce sera une bonne nouvelle quand ce sera fini.
Signaler RépondrePour rebondir sur le commentaire de raslebol69,
Signaler Répondrevivement le C.O.L qui est la seule solution une fois l'autoroute de fourviere supprimée. Sans COL, on va créer un véritable encerclement de pollution tout autour de Lyon , via un bouchon permanent sur le peripherique, ou sur la rocade est. Les deux axes etant aujourd'hui deja bouchés matin et soir .
Une belle ceinture de pollution autour de Lyon, ils en pensent quoi les lyonnais ?
Le COL, c'est mieux, parce que c'est quasiment en ligne droite par rapport au periph ou à la rocade(gain de temps, moins de consommation), c'est sous terre , donc moins de pollution( grace au tunnel,on peut canaliser les fumées et les filtrer avant de les évacuer, alors que c'est impossible à l'air libre,qui s'apparente à de la décharge sauvage). MAIS ça coûte de l'argent. En ces temps de prêt à taux négatif, utiliser cet argent pour faire un méga chantier, toujours pourvoyeur de boulot, en particulier pour les jeunes et les peu qualifiés, est forcement bon pour l'emploi. Donc, effet très positif sur le chomage , biensur. En réalité, tous les pays du monde utilisent les chantiers d'envergure pour creer de la croissance et un surcroit d'activité. Et dans tous les pays du monde, y compris et meme surtout aux USA, c'est l'etat (fédéral et local) qui paye. Car c'est le seul qui en a les moyens. Tous les décideurs le savent, alors pourquoi ca n'avance pas messieurs les décideurs ?
N'en déplaise à Colomb, voici une bonne nouvelle, en attendant que l'on construise aussi le contournement ouest de Lyon.
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