De plus en plus, l’égalité femmes-hommes est un combat qui touche de nombreux domaines. Mais dans les arts et la culture, le gouffre est encore inquiétant. "En 2006, il y avait 30 directrices dans le domaine de la danse. Aujourd’hui, il n’y en a plus que 11", note Amélie Casasole.
D’où l’organisation à Lyon des Etats généraux de l’égalité pour évoquer le domaine de la culture. Où la majorité des institutions, théâtres, musées sont dirigés par des hommes.
Et ce, malgré l’image d’ouverture et de tolérance que peuvent renvoyer l’art et la culture. "C’est une image qu’on a et qui est fausse. Les chiffres sont là pour nous prouver qu’il y a une forte inégalité", précise la membre d’HF Auvergne-Rhône-Alpes.
A Lyon pourtant, les musées des Confluences, des Beaux-Arts ainsi que la Maison de la Danse ou encore le Théâtre des Célestins sont tenus par des femmes. Amélie Casasole ne veut pas parler "d’exemplarité" mais note que c’est une "bonne chose" que Lyon soit précurseur.
"On n’en est pas encore à la signature d’une charte ou d’un cahier des charges", annonce-t-elle mais ces états généraux, dont le programme est disponible sur le site de l’évènement, ouverts aux Lyonnais, hommes et femmes, sont censés faire bouger les mentalités. Voire inspirer les collectivités locales et les institutions à donner autant de chances aux deux sexes.
Ca Jazz à Lyon est à retrouver tous les matins à 8h10 sur Jazz Radio 97.3 et en podcast sur LyonMag.com