Il n’en fallait pas plus à des chercheurs du centre de recherche en neuroscience de Lyon pour se pencher sur ce mystère : pourquoi certaines personnes sont-elles dégoûtées par le fromage ? Aidés par des membres du laboratoire de Neuroscience Paris Seine, ils viennent de décrypter pour la première fois ce phénomène.
Cette étude montre que le "pallidum ventral, une petite structure habituellement activée chez des personnes qui ont faim, était totalement inactive lors de la présentation d’une odeur et d’une image de fromage chez les personnes averses au fromage, alors qu’elle était activée par tous les autres types d’aliments". Les chercheurs ont également constaté que "des aires cérébrales, le globus pallidus et la substantia nigra, qui participent au circuit de la récompense étaient plus impliquées chez les personnes qui détestent le fromage que celles qui l’apprécient". Pour expliquer cette dualité, il existerait "deux types de neurones avec des activités complémentaires : l’une serait liée au caractère récompensant d’un aliment, l’autre à son caractère repoussant", précise également l’étude.
Pour en arriver à cette conclusion, quinze personnes aimant le fromage et quinze autres ne l’appréciant pas ont été confrontées simultanément à l’image et l’odeur de six fromages différents et de six autres types d’aliments témoins. Tout ça, dans un pays qui compte par moins de 1600 variétés de fromages différentes.
Finalement ce n'est pas étonnant que ce soit à Lyon que l'on fasse ce type de recherches, il fallait des chercheurs gastronomes pour ça.
Signaler RépondreMais l'article ne nous dit pas si le lobby des bouchons est derrière tout ça. Ils veulent comprendre les amoureux de la bonne chère qui refusent encore la cervelle de canut.
15 #15 un peu courte la statistique. Il ne serait que 6% de la population française. Heureux de la variété extraordinaire des fromages français et européens. Non seulement un plaisir associé au fruits, légumes et vins régionaux. Que sont 6 % de fromagophobes ! contre 94% d'amateurs nationaux et mondiaux.
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