L’annonce a été faite lors de deux comptés centraux d’entreprises, qui se sont tenus à Versailles et à Vénissieux.
La direction affirme que "la branche a atteint une position très forte au cours des dernières années avec un développement positif et un livre de commandes record. Il y a d’importantes opportunités de faire davantage croître l’activité. Un nouveau propriétaire pourrait être mieux placé pour emmener l’entreprise vers une prochaine étape. Par conséquent, nous avons l’intention de débuter les préparatifs afin de céder l’activité".
Mais selon les syndicats, "cette vente pourrait conduire à la suppression de plus de 100 emplois directs sur le site de Lyon, en incluant l’activité logistique gérée par le magasin pièce de rechange, les études, les consultants de l’informatique pour RTD".
La CFE-CGC "ne veut pas que cette vente se fasse à des fonds de pensions ou des investisseurs étrangers. Pour la CFE-CGC, il est nécessaire d’adosser Renault Trucks Défense à un véritable industriel de l’armement propre à assurer la pérennité du business et des emplois et à garder en France la maitrise de cette activité".
Pour l’instant, aucun repreneur n’a été annoncé.