La chaîne lyonnaise n’a pas digéré qu’il les oblige au dernier moment à annuler le grand débat des primaires de la droite et du centre. Sous la houlette de Loïc Besson, la chaîne avait programmé son débat pour le jeudi 10 novembre. Tout était prêt. Le studio était libéré, le décor choisi, les caméramen retenus, la maquilleuse convoquée.
Côté représentants des sept candidats, un accord était vite trouvé : Michel Havard pour Alain Juppé ; Georges Fenech pour Nicolas Sarkozy ; François-Noël Buffet pour François Fillon ; Yann Compan pour Bruno Le Maire ; Alexandre Vincendet pour Jean-François Copé ; Martial Saddier pour Nathalie Kosciusko-Morizet. On avait même réussi à dénicher un courageux Basque pour défendre les positions du très conservateur Jean-Frédéric Poisson.
C’était sans compter avec le Cochet de service. Revêtant son costume de président départemental des Républicains, le député maire de Caluire n’a eu de cesse d’obtenir l’annulation de ce débat. Tour à tour, il a contacté ses compagnons pour leur dire combien cette émission était finalement une bien mauvaise idée ; elle risquait de montrer des divisions au sein de la grande famille.
Qu’il ait lui-même pris fait et cause pour Nicolas Sarkozy aurait peut-être dû l’amener à un peu plus de retenue. À moins bien sûr, comme l’imagine le président de la chaîne Jean-Pierre Vacher, qu’il ait été jaloux de n’avoir pas été lui-même choisi pour représenter les sarkozystes. Reste que le plus incroyable, c’est que tous nos élus, Havard, Buffet, Vincendet, que l’on croyait plus courageux, se sont aussitôt couchés. Seul le député Georges Fenech a fait savoir que les injonctions de Cochet ne l’impressionnaient pas et qu’il honorerait l’invitation... pour autant bien sûr que ses petits camarades ne se déballonnent pas.
Moralité, c’était plus simple en 2011 avec la Gauche. Tout le monde était autour de la table, y compris le représentant de Jean-Michel Baylet, un certain Thierry Braillard.
Cochet est un bon Président de Fédération car il a toujours privilégié l'unité. Par ailleurs, les Républicains n'ont jamais autant gagné d'élections que sous sa présidence.
Signaler RépondreChapeau Monsieur Cochet
il serait temps que Cochet arrête la politique. trois mandats, ça suffit !
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