Les patrons des douze fédérations socialistes de la Région, dont le Rhône, ne sont pas contents. Mais alors pas contents du tout. Par la faute de Jean-Jack Queyranne, ils se retrouvent dans une situation financière particulièrement difficile.
Pour les dernières élections régionales, l’ancien président a fait appel à eux pour financer sa campagne. Promis juré, dès qu’il aurait reçu le remboursement de l’Etat, il s’était engagé à lui-même rendre l’argent à ses camarades. Près d’un an plus tard, ils attendent toujours. Pire ! Ils viennent d’apprendre qu’ils ne reverraient pas la couleur de leur argent. Soit 130 000 euros.
C’est Jean-Jack Queyranne en personne qui leur a annoncé la mauvaise nouvelle. Il tente de se justifier en chargeant l’Etat qui n’aurait pas remboursé autant qu’espéré. Pour employer un euphémisme, on dira que les camarades n’ont que modérément apprécié la plaisanterie. D’où la lettre comminatoire qu’ils lui ont adressée et dans laquelle ils lui demandent des explications sur ses comptes de campagne.
Concrètement, pour les élections régionales, comme pour toutes les élections, l’Etat fixe un plafond de dépenses que les candidats ne peuvent pas dépasser. En Auvergne-Rhône-Alpes, il était d’un peu plus de 2 millions d’euros. Le remboursement maximum s’élève à 47,5% de la somme réellement dépensée, soit au maximum 1 060 000 euros.
Pour financer les dépenses, les listes peuvent obtenir des contributions de la part des partis politiques et des personnes physiques (dans la limite de 4600 euros par personne).
En attendant le remboursement de l’Etat, des avances peuvent être consenties que ce soit à travers un prêt bancaire ou auprès d’un candidat ou d’un parti.
Pour les régionales 2015, Jean-Jack Queyranne avait ainsi fait appel aux douze fédérations socialistes à qui il a été demandé un prêt. Visiblement, le mandataire financier s’est emmêlé les pinceaux au moment d’établir son compte de campagne. Il a ventilé ces sommes (de l’ordre de 130 000 euros) non comme une avance remboursable mais comme un apport des fédérations PS. Du coup, cette somme n’a pas été retenue par la CNCCFP (commission nationale des comptes de campagne et des financements publics) pour calculer le remboursement.
Mais dans leur courrier, les camarades des douze départements ne sont absolument pas d’accord pour payer les pots cassés. L’explication avec Queyranne risque fort d’être mouvementée. Ils sont d’autant plus furieux que sans cette erreur d’imputation, le remboursement de l’Etat aurait pu sans problème leur permettre de récupérer leur mise. D’où la menace à peine voilée de lui demander des comptes personnellement en lui rappelant qu’il est "garant des engagements pris vis-à-vis des fédérations".
Ce qui met encore plus en furie nos responsables département, c’est de découvrir qu’ils sont les seuls à devoir supporter les conséquences financières de la situation. L’ancien président de la Région Rhône-Alpes se comporte bien différemment avec ceux qui figuraient sur sa liste et qui ont avancé chacun entre 2000 et 4000 euros. Eux vont récupérer leur mise alors même qu’ils perçoivent chaque mois une indemnité.
Cette affaire tombe particulièrement mal pour les fédérations socialistes qui sont déjà dans une situation financière délicate. Il y a bien sûr la baisse du nombre de militants. Mais il y a aussi les conséquences des dernières élections municipales, départementales et cantonales. Partout, le PS a enregistré de sévères revers. Il a perdu des mairies importantes, la Région et plusieurs départements. A chaque fois, ce sont des dizaines d’élus en moins qui ne versent plus de cotisations à leur parti.
Pour arranger le tout, le PS comme l’ensemble des partis politiques va devoir financer les deux prochaines élections, la présidentielle et surtout les législatives. On le sait déjà, le sort des urnes risque fort de ne pas leur être favorable. Or, le financement public des partis pour les cinq années à venir dépendra directement du nombre de voix obtenues par les candidats PS au premier tour des législatives.
Les migrants coûtent moins chers aux contribuables français que les socialistes.
Signaler RépondreJe dirais même plus c'est Marine Mélenchon ou Jean Luc Le Pen je sais plus...
Signaler RépondreEnfin bref celui qui nous explique que "les travailleurs détachés volent le pain des travailleurs locaux"
MDDDRRRR
On a vraiment la droite la plus bête du monde, regardez comment son électorat ne se rend même plus compte que tout les élus de droites (extrême compris) font comme leur homologues socialistes
Signaler RépondreLes soces me feront toujours rire aux éclats !!!
Signaler RépondreIls passent leur temps à critiquer Pierre, Paul ou Jacques.
Ils passent leur temps à désinformer, remplir de fientes les cerveaux de leurs électeurs, pour s'en mettre plein les poches.
Mais voilà, quand il s'agit de tenir des engagements, les soces sont toujours aux abonnés absents !!
Qui plus est pour des questions d'argent qu'ils doivent sortir de leur poches !!
Là ils ont des oursins dans les poches !!
Ah pour eux c'est plus facile de lever des impôts !!
En mai 2017, ce parti disparaitra.
Faut que le PS du Rhône lance un téléthon!
Signaler RépondreDE toute façon, il a les moyens de rembourser ; il vend sa maison à Bron ...
Signaler RépondreEn même temps, la Fédération du PS du Rhône n'ayant pas donné un euro durant cette campagne, les autres fédérations seraient bien inspirées de demander pourquoi à Gérard Collomb et David Kimelfeld elles vont devoir payer à leur place ...
Signaler RépondreLes socialistes adorent jouer avec l'argent des autres.
Signaler RépondreHeureusement que c'est une race en voie d'extinction !!