Même si la semaine dernière le mouvement a connu une extension avec les conducteurs de bus, la grève semble quand même s’être essoufflée. Ils ne sont plus que 90 salariés par jour à faire grève contre 250 la semaine dernière. Si la grève se poursuit c’est surtout parce que les revendications du syndicat ne sont toujours pas "entendues".
Pour rappel, les grévistes ont décidé de faire grève pour dénoncer les mauvaises conditions du système d’exploitation des lignes de métro et le règlement de sécurité qui les accompagnent. Le syndicat accusait même Keolis de "jouer avec la sécurité des usagers et des salariés du métro lyonnais".
Pascal Jacquesson, le directeur général de Keolis Lyon, a tenu à rassurer les usagers lors d’un point presse ce mardi. "Il n’y a pas de quoi être inquiet. La sécurité est assurée sur l’ensemble du système d’exploitation […] Les transports en commun lyonnais sont même une référence à un niveau international, comme pour la Chine ou même l’Inde", a fièrement indiqué le directeur général de Kéolis.
Jusqu’à la semaine dernière les rencontres entre les deux parties étaient très difficiles. Mais le directeur de Keolis parait plus confiant aujourd’hui, car depuis ce mardi matin le dialogue semble reprendre entre Keolis et les grévistes. Mais pas au point de trouver encore un arrangement puisque la grève est maintenue pour une durée encore indéterminée. "D’autant de Keolis n’a aucunement l’intention de bouleverser l’organisation du travail", a ajouté Pascal Jacquesson.
Les lignes de métro connaîtront le même schéma mercredi que celui de ce mardi : les métros A, C et D ainsi que les funiculaires circuleront progressivement à partir de 7h et la ligne B ne fonctionnera qu’à partir de 8h. En attendant, des bus relais seront mis en place entre les différentes stations dès 5h, avec une fréquence de 15 minutes.