Un homme a été interpellé - LyonMag
Un premier mouvement après les négociations avortées avec UBER, qui a refusé lors d'une réunion au ministère des Transports d'accéder à leurs requêtes.
Un cortège d'une cinquantaine de voitures qui klaxonnaient s'est élancé vers 9h du palais des Sports de Gerland pour rejoindre ensuite la place Bellecour.
"Uber impose ses règles sans aucune concertation. Ainsi, il y a des désactivations de comptes de chauffeurs du jour au lendemain. C’est-à-dire que des chauffeurs n’auront plus accès à la plateforme suite à, par exemple, des réclamations de clients ou toute autre décision prise unilatéralement par Uber. Les gens ont investi dans des sociétés ou des voitures et se retrouvent donc sans rien", selon Nizar Ben Amar, le président de la fédération lyonnaise de chauffeurs VTC.
"C'est de l'esclavage des temps modernes, renchérit Aziz, chauffeur VTC lyonnais. On veut donc un mouvement pacifique pour expliquer aux clients et aux chauffeurs ce qu'on réclame".
Une délégation a été reçue en préfecture.
A noter l'interpellation d'un individu présent lors de la manifestation, qui aurait tenté de forcer un barrage policier.