Et comme il prépare actuellement les élections législatives, qui auront lieu en juin, l'ancien Premier ministre doit agir en conséquence auprès des candidats déclarés.
Une centaine en France sont directement concernés par cette loi, puisqu'ils sont déjà maires ou présidents de collectivités.
Dans le Rhône notamment, ils sont trois Républicains à devoir choisir entre l'Assemblée nationale et leur siège local : Philippe Cochet, député-maire de Caluire, Bernard Perrut, député-maire de Villefranche et Christophe Guilloteau, député et président du Département du Rhône. Patrice Verchère a lui anticipé en abandonnant son siège de maire de Cours-la-Ville. Il y a aussi le cas de Laurent Wauquiez, président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes et député de Haute-Loire.
Et enfin, les nouveaux candidats à la députation que sont Alexandre Vincendet et Jérôme Moroge sont de jeunes maires, de Rillieux et de Pierre-Bénite. On les imagine mal tirer un trait sur leur municipalité, trois ans après avoir remporté les élections, dans un contexte fort de passage à droite.
Le problème pour Cochet, Perrut et Guilloteau, c'est qu'ils bottent en touche à chaque fois que la question est posée. "Je donnerai ma position quand je serai sûr qu’elle sera appliquée. Mais je n’envisage pas qu’on ne revienne pas sur cette loi", déclarait en décembre le maire de Caluire au Progrès.
Pour le premier et le deuxième, la préparation de leur succession dans leur mairie respective n'a pas fuité. Pour Christophe Guilloteau, le Rhône semble avoir pris le dessus sur l'Assemblée, il chercherait un candidat pour sa circonscription.
Ils auront tous jusqu'au 14 janvier, date fixée par les Républicains, pour faire connaître leur choix. Et à défaut pousser sur le devant de la scène un nouveau candidat pour les législatives. "Il faudra choisir", tranche de toute manière Jean-François Lamour, président de la commission d'investiture.
Moi j'aime bien mon Maire et mon Député. En plus il est Député-Maire
Signaler RépondreCela m'étonnerait que jmoroge choisisse de rester Maire
Signaler Répondrede PB si il est élu député (ce qui est très probable vu la
circo) On gagne plus avec moins d'em... en étant député.
La rumeur dit que l'adjoint majdalani prendrait la suite.
Loi évidente, ne serait-ce que pour le conflit d'intérêts entre les collectivités. Un maire doit défendre sa commune, pas l'Etat. Un parlementaire doit travailler pour l'Etat, pas pour son département, etc. Retrouvons les chemins de la démocratie dont les partis se sont très largement écartés !
Signaler RépondreIl est tout à fait possible d'être élu municipal et député... ce qui n'est pas possible c'est d'être maire.
Signaler RépondreL'encrage local à bon dos...
le parlementaire n'est pas à l'assemblée ou au Sénat pour défendre le bout de gras particulier d'un territoire
Signaler RépondreIl vote les lois applicables à tous les territoires, des lois d'intérêt général
Le parlement n'est pas pour des querelles de clocher, sa mission est beaucoup plus élevée - Dommage que les mandatés la prennent comme un titre honorifique pour en tirer avantages et privilèges et sont prêts à tuer père et mère pour maintenir cette "royauté" alors que ce sont les contribuables qui sont leurs employeurs et devraient décider eux mêmes de ce qu'ils octroient à leurs mandataires
C''est bien vrai ça puisqu' ils ont tous le pouvoir d'ubiquité !
Signaler Répondrehomme ( ou1 femme) = 1 mandat renouvelable -1 fois voire 2
Plus de carriérisme dans la vie politique
élu c'est un service - être au service - pas se servir, ni un métier !!
De l'air , de l'air... pour un changement d’ère politique...
Moi je trouve ridicule d'envoyer à l'assemblée des élus qui n ont pas un autre mandat.
Signaler RépondreLe cumul n 'est pas un problème