La cour d’appel de Riom (Puy-de-Dôme) étudiait ce mardi la possibilité de remettre en liberté Cécile Bourgeon. L’avocat général, lui, requiert son maintien en détention "Je ne sais pas, si demain Madame Bourgeon est libre, ce qu’elle fera (…) La mise en liberté peut porter atteinte à une recherche éventuelle."
Cécile Bourgeon a été condamnée à cinq ans de prison pour entre autres "non-assistance à personne en danger." La jeune femme de 29 ans a déjà purgé quarante mois de détention, ce qui représente les deux tiers de sa peine. Aux yeux de la loi elle peut donc être éligible à une remise de peine.
L’avocat général, Raphaël Sanesi de Gentile, a également demandé ce maintien en détention pour éviter tout risque de "harcèlement " ou même "d’agression" auprès de la mère de la jeune fille. Pour rappel le verdict de son jugement avait fait beaucoup réagir, une pétition en ligne contestant cette décision a même rassemblé plus de 50.000 signatures.
De son côté, Nicolas Chafoulais, le père de de Fiona, serait en "colère" si son ex-compagne était libérée. Il a également peur qu’une fois sortie de prison, Cécile Bourgeon veuille revoir sa deuxième fille dont il a la charge. La justice a pourtant déchu la mère de Fiona de son autorité parentale.
Cécile Bourgeon et son compagnon, Berkane Makhlouf, devraient être jugés à nouveau avant la fin de l’année 2017. Quelques jours après le procès, le parquet général avait fait appel de cette décision, qu’il jugeait en-decà des trente ans de réclusion criminelle demandé par l’avocat général.
Ca a du vraiment crever le coeur de la juge aux affaires familiales qui lui a enlevé l'autorité parentale.
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