Cette dernière gère chaque année une Biennale, tantôt celle de la Danse, puis celle d'Art Contemporain.
Et contrairement aux Subsistances, à la Villa Gillet et aux Nuits de Fourvière, la CRC trouve peu de choses à redire sur l'association.
Concernant les deux Biennales, elle note que son "succès est remarquable". Sur trois semaines, la Biennale de la Danse 2014 avait attiré 89 000 spectateurs, contre 205 000 visiteurs pour la Biennale d'Art Contemporain 2013 sur trois mois.
"La situation financière de l’association est satisfaisante. De 2012 à 2014, le résultat net de la Biennale a été positif, à l’exception de 2012, où il a été légèrement déficitaire et elle n’est pas endettée", poursuit le rapport.
Si "les comptes de l'association sont globalement fiables", la CRC souligne que "le tassement des recettes du mécénat à partir de 2014 fragilise la Biennale, dont le modèle économique pourrait être remis à plat". Elle préconise alors d'instaurer davantage de synergies entre le Musée d'art contemporain et la Maison de la danse.
Enfin, la gouvernance de la Biennale a fait tiquer la CRC qui regrette "un manque de formalisme" et des interventions du bureau qui se font parfois "au détriment du conseil d'administration", qui n'est pas toujours "informé des risques juridiques et financiers encourus".